SÉNATORIALES : L’éthique de Sylvie sans étiquette
De gauche à droite
Marie-France Marcos, Jean-Luc Soulat, Gillet de Thorey, Gérard Fournier-Bidoz, Élisabeth Giguelay
C’est depuis fort longtemps que Sylvie Gillet de Thorey prépare sa candidature aux sénatoriales, avec calme et méthode.
Sous un aspect affable et souriant, elle sait où elle va et cache une détermination sans faille dans la construction de sa carrière politique,
Après avoir passé la main à Christine Laydevant à la mairie de Meythet – mais gardant un œil vigilant sur la politique municipale grâce au regard acéré de son mari, Lecomte, premier maire-adjoint – elle s’est construit tout un réseau d’élus, de notables pour soutenir sa candidature de future sénatrice. Son poste de première vice-présidente du Conseil Régional aura été un atout majeur, renforcé par le soutien actif et amical de Jean-Jack Queyranne et celui de Manuel Valls, à qui elle témoigne une admiration sans faille.
L’ancienne maire de Meythet a toujours su tenir à distance son appartenance politique au PS, préférant montrer l’image d’une femme pragmatique et consensuelle privilégiant le travail de terrain plutôt que de se perdre dans les batailles partisanes au sein du PS, batailles qu’elle juge « improductives ». Elle se déclare « humaniste et républicaine », des valeurs peu clivantes puisque la plupart des listes de droite ou de gauche peuvent s’en réclamer.
La composition de sa liste est là pour en témoigner avec Gérard Fournier-Bidoz, maire des Villards sur Thônes, Président de la communauté de commune et membre de la confédération paysanne, Marie-France Marcos, ancienne maire de Servoz, proviseur en retraite, Jean-Luc Soulat, vice-président d’Annemasse Aglo et Élisabeth Giguelay, 1ère adjointe de Publier. Tous ces élus ou anciens élus sont issus de tout le département.
Sylvie Gillet de Thorey est confiante et pense avoir toutes ses chances d’être élue « Je fais un véritable travail de terrain depuis des mois pour rencontrer tous les élus du département. Face aux autres listes, je pense que la candidature d’une femme d’expérience est appréciée par de nombreux élus, en particulier les nouveaux dont beaucoup sont jeunes. »
Ni droite ni gauche.
Ce principe lui sert de boussole mettant en avant la gouvernance et son souci permanent de femme pragmatique considérant que les élus sont les véritables acteurs de la vie politique :
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