Publié par gfumex le 23 Juin 2021 dans Analyse, Politique, Région | 1 commentaire

Le deuxième tour s’attend à être serré.

L’alliance à gauche ente l’écologiste Fabienne Grebert, la socialiste Najat Vallaut Belkacem et Cécile Cukierman, soutenue par Ensemble, le parti communiste, les insoumis et Génération climat, peut créer la surprise en délogeant Laurent Wauquiez. Un président de région qui a développé une campagne reprenant les thèmes du RN.

Selon Fabienne Grebert, la victoire est possible

« Nous allons nous rassembler parce que nous allons mobiliser largement tous les abstentionnistes, tous ceux que nous pouvons mobiliser pour faire face à une société de la peur, de l’insécurité, du repli sur soi, de la défiance généralisée », a expliqué Fabienne Grebert.

Pour les écologistes, Wauquiez a fait le plein de ses voix en mobilisant ses troupes au premier tour. Les électeurs LREM de Bruno Bonnel ne vont pas voter en majorité pour Laurent Wauquiez compte tenu de sa dérive vers le RN. Un certain nombre va porter ses voix sur EELV et le PS au deuxième tour. D’autre vont s’abstenir. L’inconnu est de savoir combien iront voter Fabienne Grebert.

Une participation qui s’annonce beaucoup plus importante

Compte tenu des enjeux,aussi bien à gauche qu’à droite, on peut s’attendre à un taux de participation plus important.

Il existe aussi des abstentionniste de droite qui iront voter pour Wauquiez. Par contre le point faible de Grebert et de Vallaut Belkacem est le risque de voir leurs propres électeurs peu favorables à la présence de la gauche radicale au deuxième tour.

200 000 voix à gagner

Le défi est immense, mais pour la liste « Ensemble, l’écologie, c’est possible », c’est possible.
Quand on lit le nouveau rapport du GIEC qui vient de tomber, la lutte contre le réchauffement climatique devient une nécessité vitale. Un argument qui renforce la conviction des écologistes associés à la gauche radicale : « Ce qui est en jeu ce dimanche est notre capacité à mobiliser pour le climat. Une région AURA  engagée pour le climat, c’est une garantie d’efficacité de nos politiques municipales et métropolitaines et surtout, c’est ce que nous devons à nos concitoyen-ne-s et notamment à nos enfants ». Un choix de société qui est loin d’être accepté par le PS, que EELV qualifie « un vieux parti en décomposition ».
Les écologistes enfoncent le clou : « Toute l’énergie que nous mettrons cette semaine dans la campagne des régionales est sans commune mesure avec celle que nous risquons de dépenser pour faire face à la majorité de LW s’il l’emporte. Il nous reste donc 4 jours pour rendre réel ce qui est possible ».