Publié par librinfo74 le 20 Oct 2022 dans Annonces, Départemental, Environnement | 2 commentaires
Au total, 61 bouquetins ont été abattus de manière indiscriminée, 42 le lundi 17 et 19 le mardi 19 octobre.
Il en reste théoriquement 14 à abattre pour atteindre le quota des 75 prévus par l’arrêté préfectoral publié le week-end dernier. Cet arrêté d’abattage est valide jusqu’au 15 novembre.
Alors que le législateur a prévu que les arrêtés peuvent être attaqués en justice dans les deux mois de leur promulgation, le préfet a décidé de lancer les opérations d’abattage sans laisser aux associations gouvernementales le temps d’agir sur le plan juridique.
Une décision préfectorale légale mais contestable
« Bien qu’elle soit légale, cette manière de procéder devient fréquente et n’est pas à notre avis supportable d’un point de vue sociétal expliquent les associations environnementales*. Le préfet se doutait probablement que son arrêté, similaire à celui qui avait été suspendu par le juge en avril de cette année, serait retoqué à nouveau. »
Un recours suspensif déposé au tribunal Administratif de Grenoble
Pour sauver les bouquetins pas encore abattus, huit associations* ont déposé hier après-midi un recours suspensif au tribunal administratif de Grenoble. Celles-ci espèrent « que le préfet n’aura pas l’impudence d’envoyer des tireurs abattre les 14 bouquetins survivants tant que le juge des référés n’aura pas rendu son verdict. »
21 octobre 2022
La légalité d’effectuer une action irreversible avant son recours
parait pour le moins contestable !
Imaginez l’encaissement definitif d’une amende avant son recours. Innocent, on vous ponctionne et c’est irreversible meme si on prouvait votre innocence…. ou une condamnation à mort …
ça fait penser à la guerre de tous contre tous, à l’absence de civilisation, à la loi du plus fort :
Dans les pays « sans foi ni loi » on pend d’abord on discute ensuite.
La loi du plus fort de l’instant.
Si c’est cela la loi ici, c’est une absence de loi.
Ou plutot, une loi scélérate.
Une loi qui ne fait qu’entériner l’arbitraire,
qui rejette le débat contradictoire ;
en un mot, désolé de le répéter,
le fascisme.
Ce n’est pas une obsession : c’est un constat.
Je vois qu’à l’Assemblée Nationale, ce pilier des institutions républicaines, le gouvernement la viole :
quand elle était godillot, tout allait bien, à part quelques accrocs,
maintenant qu’elle est pluraliste,
le gouvernement passe outre.
On attend les motions de censure … seul recours légal !
Mais pour cela il faudrait du courage.
et des institutions un minimum démocratiques (moins de fusibles protecteur de l’arbitraire quasi monarchique)
et c’est trop espérer.
21 octobre 2022
On est en passe de supposer que si nous avons soustrait 72 bouquetins à la nature il s’en suivra que 72 tête de bétails seront mangées par les loups. Il est de la nature comme il est de l’humanité « ce que l’on ne peut pas prendre là, nous le prendrons ailleurs ». Alors on criera « aux loups ! » et on tuera les loups, prétexte suffisant pour de nouveau sortir les fusils et jouer à la guerre.
Et on revient toujours à la même logique, l’humain se construit dans la stupidité au point de se prendre pour dieu avec la prétention de réguler l’environnement naturel.
en fait ce que je raconte là est bien banal…