QUI FAIT CONFIANCE AUX PARTIS POLITIQUES ?
Les élections départementales se présentaient comme un vote de confiance aux partis politiques et à leurs dirigeants.
Pourquoi ? tout simplement parce que les compétences des élus départementaux ne sont pas connues. Les électeurs qui ont voté l’ont donc fait en aveugle. Seule la confiance dans un parti pouvait les guider. Beaucoup ont cru voter pour « le moindre mal« .
Dans ces conditions le fait qu’environ 50 % des électeurs aient voté sera un soulagement pour les tenants du système représentatif.
Il est vrai que les électeurs avaient peu de moyens d’y échapper.
Le vote blanc a été cantonné à un rôle marginal par la loi de 2014 : il est certes comptabilisé à part des votes nuls mais les votes blancs ne sont pas comptabilisés parmi les votes exprimés ce qui enlève une grande partie de leur intérêt et bien sûr ne sont pas mis à disposition.
L’abstention a été présentée comme une preuve d’incivisme par M. Valls et ses amis. Ceux qui ont fait cet acte ne sont pas plus irresponsables que ceux qui ont voté en aveugle pour un parti.
Rendre le vote obligatoire aurait sans doute pour effet, par réaction, de renforcer le vote Front National fausse alternative aux deux partis dominants et déjà bien présent.
Au second tour deux ou trois candidats se partageront les suffrages. Le chef du gouvernement appelle à un « front républicain » c’est à dire à voter UMP à chaque fois que les candidats du gouvernement sont éliminés sans obtenir le renvoi d’ascenseur de la part de l’UMP.
L’UMP minoritaire dans le pays tant en 2011 qu’en 2012 se retrouve dans une position avantageuse suivi du Front National.
On mesure les ravages faits par les gouvernements du président Hollande avec l’aide d’associations, de syndicats, de partis politiques.
Aujourd’hui une partie importante du peuple n’a plus confiance dans les partis politiques et la partie qui continue à manifester cette confiance est souvent saisie par le doute.
Jean-Pierre RICHAUDEAU