Proposition de loi de séparation entre le MEDEF et l’Etat.
Quitte à modifier la constitution, pourquoi ne pas demander au parlement de voter un amendement pour l’extension de la laïcité ?
A travers le clergé du MEDEF, c’est, en effet, la religion dominante qu’il s’agit de remettre à sa place, celle qui prône l’adoration du BENEF absolu, divinité terrible qui juge sans merci, mettant les cupides à sa droite, glorieux et choyés, et tous les pauvres « déchoyés » dans l’enfer de l’austérité et de l’exploitation.
Le BENEF n’a pas seulement ses prêtres et ses dévots, il a ses temples, les Banques, et ses paradis, fiscaux, il a ses rituels, les guerres, et ses dogmes qui sont les lois du marché. Pour le peuple il impose une morale: les meilleurs sont ceux qui consomment, qui empruntent, qui dépensent, les pires sont les insolvables.
C’est pour le grand BENEF du MEDEF que le président de la République a décidé de réduire le chômage. En payant lui-même les salariés, l’Etat dispense les fidèles « bénéfistes » de tout prélèvement sur leurs profits et ceux qui sont à la tête de l’Etat peuvent ainsi mériter les bonnes grâces du MEDEF et se partager les trésor du Temple.
De même qu’en 1905 a été instaurée la fameuse loi de séparation entre les Eglises et l’Etat, ce qui fut manifestement une victoire de la République devenue enfin indépendante de l’obscurantisme religieux, de même exigeons que le pouvoir politique retrouve sa liberté par rapport aux puissances morbides de la finance internationale aux mains d’un petit nombre de prélats mafieux dont le MEDEF est le relais français.
Nous pourrions ainsi retrouver ce que nous a confisqué la croyance imposée à force de manipulations médiatiques, l’intelligence humaine, celle qui nous permet de comprendre cette chose toute simple que la religion du BENEF nous cachait:
la richesse ne peut être créée que par le travail, elle appartient aux travailleurs et elle ne peut être utile qu’à une seule chose, rendre possible un monde où les hommes vivent en paix les uns avec les autres.
