Première alerte sur le camp Rom des Fins
Ce matin, un huissier, envoyé par la Mairie d’Annecy, accompagné par deux voitures de la police municipale, s’est rendu sur le terrain occupé par les familles Roms. À la vue des voitures de police, les Roms présents se sont enfuis.
En présence de deux militants du collectif de soutien restés sur place, l’huissier a constaté la présence de 4 tentes, vide d’occupants.
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Selon la ville d’Annecy jointe par téléphone, ceci est une procédure normale, qui doit déboucher, non pas par le dépôt d’une plainte, mais sur une demande d’expulsion. Pour le maire, la gestion de la population Roms dépend exclusivement de l’État.
La mairie aurait déjà reçu de nombreux appels téléphoniques de riverains mécontents. Elle s’attend à des réactions hostiles de leur part.
En ce qui concerne la polémique sur la création d’un arrêté anti-mendicité par la Ville d’Annecy, le maire, par la voix de son directeur de cabinet, Éric Guttierez, tient à affirmer qu’il n’a jamais envisagé de le mettre en place. Cette question a été soulevée lors d’un conseil local concernant le zone de police d’Annecy et de Cran, auquel participe des élus, des représentants de la police, des services sociaux de l’État et des collectivités. Le Maire tient à souligner que la question a été abordée sous l’aspect agressif de cette mendicité. Une question qui concerne des populations au delà de celle des Roms.
À l’entrée, accroché à la grille entourant le camp provisoire, un panneau placé par les bénévole invite les passants à venir rencontrer les familles Roms pour s’informer de leur situation.