Le collectif “Save the Cèdres” explique que « tous les 10 ans c’est l’équivalent d’un département qui disparaît sous l’étalement urbain. La perte de la biodiversité et les crises climatiques sont étroitement liées et se renforcent mutuellement. »
Dans le Chablais, l’artificialisation des sols continue.(2)
» Voilà maintenant plus de 140 jours qu’un front de lutte » pour protéger le vivant »
s’est constitué à l’Hôpital Georges Pianta de Thonon pour empêcher l’abattage de
dix cèdres centenaires. » (…)
« A l’emplacement des arbres, le futur projet veut édifier un local poubelle et un patio adjacent où il est prévu de replanter cinq arbres. En pleine solidarité avec le personnel de santé des Hôpitaux du Léman, nous ne sommes évidemment pas opposés à l’agrandissement de la structure qui doit accueillir 180 lits supplémentaires mais demandons à ce qu’on ne maltraite pas cet environnement à la fois naturel et patrimonial.
Le lien entre la destruction des écosystèmes et la diffusion des nouveaux virus est
maintenant établi, on ne peut pas continuer inexorablement à dévégétaliser nos
territoires surtout aux abords d’un établissement de soins La préservation de ces
dix cèdres n’a pas qu’une portée symbolique, protégeons les arbres des aires
urbaines.
Nous demandons à l’ARS Auvergne Rhône Alpes la réévaluation du projet en
prenant en compte la totalité des arbres. »
(1) Pourquoi ne pas écrire « Sauvons les cèdres » !!
(2)En terme d’étalement de l’urbanisation, le collectif cite le projet de l’Autoroute Machilly Thonon » inutile, coûteux et inefficace pour réduire la circulation automobile. Rappelons que cette liaison autoroutière entraînera la destruction de plus de 150 hectares de terres agricoles, forestières et zones humides. »
21 janvier 2022
Exactement… sauvons la langue française… on doit lier biodiversité et diversité des langues.
Non au tout globish imposé par le néolibéralisme impérial et destructeur. Et par l’Union Européenne qui en fait sa langue officielle… alors que pas un des pays n’est de langue anglaise. Il faut sortir du fantasme de la langue unique, cette pandémie planétaire.
Vivre en français c’est déjà résister. Rejetons le tout anglais de la finance
Francis Combes lit un de ses poèmes lors du rassemblement pour la défense de la langue française à l’occasion du 400ème anniversaire de la naissance de Jean-Baptiste Poquelin, à la Fontaine Molière, à Paris, le 15 janvier.
https://m.youtube.com/watch?v=uJ2ItsinWeo&feature=share&fbclid=IwAR3usYw8ca7CSFAziAIGpq5pXhqtMqPSa4cam_oZf9spLQUh9UqC7kgcTe8
https://m.youtube.com/watch?v=uJ2ItsinWeo&feature=share&fbclid=IwAR3usYw8ca7CSFAziAIGpq5pXhqtMqPSa4cam_oZf9spLQUh9UqC7kgcTe8
21 janvier 2022
Ce “Save the Cèdres” montre notre hyper dépendance à nos perceptions inconscientes du monde.
C’est bien-sûr absurde de proposer un titre pareil en France pour une demande locale d’une action locale. Pas d’étrangers à convaincre, c’est purement « franco-français ».
Mais on est tellement CONDITIONNÉS que nous ne nous en rendons pas compte.
Notre cerveau est un système d’apprentissage permanent.
Certaines mesures montrent que l’on vote massivement pour les personnes les plus vues !
Pas de pensée, juste de l’apprentissage neuronal inconscient.
C’est tout à fait logique dans la Nature de prendre en compte le réel perçu.
C’est totalement absurde socialement (sociétés humaines élaborées) de ne pas se déprendre de cet état de nature, cette animalité de sélection darwinienne.
L’éducation devrait à la fois nous rendre conscient de ce phénomène naturel mais aussi nous en protéger par la raison. Sans nous en faire oublier sa nécessité dans certaines circonstances.
Mais que dis-je, l’éducation ?
Excusez, je rêvais.
23 janvier 2022
Entre-temps, j’ai demandé les raisons de ce titre anglais aux intéressés.
La réponse est subtile car contrairement à « Sauvons », « Save » donne à entendre « sève » des arbres.