Pour Bernard Bosson, le centre de congrès ne pourra jamais être implanté sur la presqu’île d’Albigny
Bernard Bosson, ancien maire d’Annecy, a accepté de nous donner une interview pour exprimer son opposition catégorique au centre de congrès sur la presqu’île d’Albigny. Des arguments qu’il entend délivrer avant de se taire pendant la période électorale des municipales. Arguments que vous pourrez découvrir en direct dans la vidéo.
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Un projet absurde
Pour l’ancien maire, trois raisons expliquent l’absurdité du projet : une promenade pour le public à 10 mètre au dessus du sol, un « monstre » de 10 000 m2 de béton, implanté dans la zone « sacrée » entre la voirie et les berges, en totale illégalité avec la loi Littoral, et un mur de 10 m de haut sur 100 m de long qui masque le lac depuis la route.
Un projet du 19ème siècle
Pour Bernard Bosson, ce projet est un total « contre sens », un lamentable « tête à queue » : « opposer économie et qualité de vie, n’est pas annécien ! »
Le projet est illégal
Pour l’ancien élu, avec 10 000 m2 de surfaces construites, ce projet est en totale illégalité avec la loi Littoral : « Dans les espaces proches du rivage, il y a possibilité de reconstruire ce qu’on détruit dans le cadre d’une augmentation limitée de la constructibilité existante, ce qui n’est pas le cas pour ce projet. » D’autre part, la loi exige que des parkings doivent être réalisés en même temps que le projet. Il n’y en pas un seul ! »
« Ce n’est pas parce qu’on est élu, qu’on a raison » (…) « Des élus qui sont élus pour 6 ans ans qui font n’importe quoi, c’est « Poutine »
