Plenel : nos seules armes ce sont les mots

Mercredi 22 novembre, le cercle Condorcet a visé juste dans le climat délétère que vit notre pays, en invitant Edwy Plenel, fondateur de Médiapart, venu parler du danger de l’extrême droite sur l’avenir de notre société.

Edwy Plenel a déjà 50 ans de journaliste à son actif. Cette vocation s’est imposée à lui après avoir épousé le trotskysme dans sa jeunesse. Un héritage qui l’a amené au journalisme en se détachant de cette emprise idéologique, mais qui lui a apporté un bagage intellectuel et d’analyse précieux pour épouser en toute indépendance son métier de journaliste.
 Une carrière qui n’a pas été un long fleuve tranquille.

Après avoir travaillé au matin de Paris, il entre au monde en 1980 et devient directeur de la rédaction du Monde pendant 7 ans de 1996 à 2003.
Dans un contexte de crise, la publication en 2003 de « La Face cachée du Monde de Pierre Péan et Philippe Cohen », affaiblit sa position au sein du journal. Il démissionne de son poste en novembre 2004.

En 2017, il cofonde « Médiapart ». Ce média en ligne est devenu une référence dans le journalisme d’investigation permettant de soulever les failles de notre démocratie dont sont victimes les citoyens .

Ce mercredi matin, Edwy Plenel rencontrait des classes de terminale au Lycée Gabriel Fauré. Une intervention admise par l’éducation nationale dans le cadre de l’éducation aux médias. Une présence lamentablement conspuées par des élus ”souverainistes” :

 

Dans son interview, Edwy Plenel réagit aux réactions des souverainistes dénonçant sa présence au Lycée Gabriel Fauré et l’attitude du journaliste face à l’extrême droite. En dernier il affirme que l’ennemi de la vérité des faits, c’est l’opinion :

 

Auteur: gfumex

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3 commentaires

  1. En 1987, la plupart des grands médias sous la plume de journalistes influents comme Edwy Plenel du Monde, ont repris la thèse de Pasqua et Pandraud attribuant aux frères Abdallah la responsabilité des attentas terroristes de Paris. Des plumes empoisonnées qui ont amené la justice à coller l’étiquette « terroriste » sur Georges Abdallah qui croupit en prison en France depuis 40 ans. Étiquette indécollable…

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  2. Pour qu’il soit encore crédible, qu’il arrête d’accuser d’antisémites les personnes qui luttent activement et réellement contre l’extrême droite, que ça soit à l’assemblée et sur le terrain.

    Pour l’instant, il a perdu toutes crédibilités dans ce combat.

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  3. Plenel pas clair sur l attentat de Charlie.

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