Mardi 6 décembre à Annemasse Être Palestinien de JÉRUSALEM : le défi de continuer à vivre dans sa ville

Au Complexe Martin Luther King ,

Mardi 6 décembre 2016 à 19h30

Nada AWAD parlera de sa ville

où elle travaille au sein d’une ONG palestinienne

Soirée à l’initiative de « jeunes palestiniens en chemin »

http://jeunespalestiniens.org/

Nada Awad commence une série de trois conférences-débats consacrées à Jérusalem.

Nada est une jeune intellectuelle, avec des papiers jordaniens, parce que…. elle est Palestinienne, née à Jérusalem Est qui ne peut pas poursuivre son engagement en faveur des Palestiniens réfugiés au Liban ou en Syrie, sous peine de perdre le droit de résider à Jérusalem. Sauf si elle retourne dans sa ville natale pour au moins deux ans, alors là, les autorités sionistes coloniales, lui octroient généreusement le droit de résider sur les terres que ses ancêtres lui ont léguées.

Elle est engagée, elle résiste avec ses « pots », elle aide les familles palestiniennes à défendre leurs droits.

Nada est une jeune femme dévoué pour la cause de son peuple. Elle est un exemple lumineux de la résistance palestinienne à Jérusalem, dont la situation est « pire que celle de Hébron » qui résiste malgré sa situation catastrophique..

La terreur y est présente en permanence, les colons sont de plus en plus nombreux à voler les maisons palestiniennes, y compris dans la vieille ville.

Il y a quelques années, il était impensable de voir un juif religieux traverser le quartier palestinien (musulman ou chrétien ou arménien). Maintenant, les soldats quadrillent la ville partout et très souvent, ils n’ont pas l’air commode. Ou alors, les jeunes soldats et soldates qui préféreraient passer leurs temps autrement que dans des uniformes lourds et harnachés de toutes sortes d’armes, marquent la présence coloniale et ô combien meurtrière. Et les juifs religieux se pavanent dans les rues  comme si celle ville leur appartenait depuis toujours alors qu’ils sont à peine arrivés, de loin, souvent, pour coloniser la terre palestinienne.

Les meurtres dans la vieille ville sont fréquents et les ambulances n’y ont pas accès, à cause de la structure urbaine. Alors des blessés ou des malades meurent souvent, sans pouvoir être secourus, puisque les barrages, nombreux, ne laissent pas passer les équipes médicales.

En une année, le nombre de drapeaux israéliens exhibés sur les anciennes maisons palestiniennes a considérablement augmenté; c’est le signe de confiscation, du vol et de la colonisation qui est devenu légale, malgré toutes les Conventions internationales. Cette colonisation de la vieille ville qui, comme des termites, confisque les maisons, en se servant de moyens variés pour expulser les habitants palestiniens de leurs anciennes maisons familiales.

Voilà les sujets qui seront abordés par nos trois Jérusalémites : Nada, Kamel et Ivan.
Notre prochaine rencontre, avec Kamel, aura lieu l’après-midi du 18 février. Il est acteur, dramaturge, metteur en scène et sera en tournée avec le Théâtre national de Jérusalem, vous pouvez voir deux pièces à la Comédie à Genève, en févier. Il nous parlera des difficultés que doivent affronter les artistes.

Ivan viendra sans doute fin mars et par son intervention, nous pourrons comprendre combien il est difficile d’organiser des projets au sein d’une ONG, pour soutenir la population qui est de plus en plus démunie, appauvrie, aussi bien matériellement que moralement.

Auteur: gfumex

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