LOOK UP marches pour le climat et la justice sociale samedi 12 mars

appel national unitaire :

En janvier 2022, le film Don’t Look Up dressait un parallèle évident et glaçant avec le dérèglement climatique et ses conséquences catastrophiques sur nos vies. Il a ainsi permis de remettre dans le débat public plusieurs enjeux majeurs : À l’heure de la publication du 2ème volet du dernier rapport du GIEC, l’urgence climatique est désormais indéniable ; mais au lieu de regarder la vérité en face et de prendre leurs responsabilités, les dirigeants politiques et les multinationales détournent délibérément le regard voire sabotent tout espoir d’un avenir juste et soutenable.

Car oui, en France en 2022, la plus grande menace que l’humanité ait jamais connue est passée sous silence en pleine période électorale, alors que notre avenir est en jeu. Alors que les mobilisations et initiatives pour le climat et la justice sociale n’ont jamais été aussi fortes ces dernières années, le débat est étouffé par la crise sanitaire et les polémiques alimentées par certain·es candidat·es. 

Ne laissons pas nos droits et notre futur rester otages de celles et ceux qui nous mènent à la catastrophe. 

Les seul·es à pouvoir faire face à la crise climatique et sociale, les seul·es à pouvoir enclencher le changement majeur dont nous avons besoin, c’est nous. Plus que jamais nous disons “Ouvrons les yeux !” et reprenons notre avenir en main. 

Avec leur passivité irresponsable, les gouvernements nous disent qu’on ne peut plus rien. C’est faux. 

Nous pouvons agir si nous en avons la volonté. Nous pouvons changer nos vies maintenant. Nous pouvons bâtir un avenir juste et soutenable pour toutes et tous.  Nous pouvons faire payer les responsables.  Et les 5 prochaines années seront décisives pour redresser la barre.

Ouvrons les yeux et descendons dans la rue partout en France le 12 mars !

*Levez les yeux

Auteur: Sylvie Touleron

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3 commentaires

  1. Vous parlez d’écologie ? Fidel CASTRO aussi
    Discours de Fidel Castro à la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, à Rio de Janeiro, au Brésil .
    LE 12 JUIN 1992

    « Monsieur le Président du Brésil, Fernando Collor de Mello,

    Monsieur le secrétaire Général des Nations Unies, Butros Ghali,

    Excellences,
    une importante espèce biologique court le risque de disparaître à cause de la rapide et progressive liquidation de ses conditions de vie naturelles : l’homme.

    Maintenant, nous prenons conscience de ce problème quand il est presque déjà trop tard.

    Il faut dire que les sociétés de consommation sont les premières responsables de l’atroce destruction de l’environnement. Elles sont nées des anciennes métropoles coloniales et des politiques impériales qui, à leur tour, ont engendré le retard et la pauvreté qui aujourd’hui frappent l’immense majorité de l’humanité. Avec seulement 20% de la population mondiale, elles consomment les deux tiers des métaux et les trois quarts de l’énergie produite dans le monde. Elles ont empoisonné les mers et les fleuves, elles ont contaminé l’air, elles ont affaibli et troué la couche d’ozone, elles ont saturé l’atmosphère de gaz qui altèrent les conditions climatiques avec des effets catastrophiques qui se manifestent déjà.

    Les forêts disparaissent, les déserts s’étendent, des milliers de millions de tonnes de terre fertile vont chaque année aboutir dans la mer. De nombreuses espèces s’éteignent. La pression de la population et la pauvreté conduisent à des efforts désespérés pour survivre même au prix de la nature. Il n’est pas possible de rendre responsable de cela les pays du Tiers Monde,les colonies d’hier, des nations exploitées et pillées aujourd’hui par un ordre économique mondial injuste.

    La solution ne peut pas être d’empêcher ceux qui en ont le plus besoin de se développer. La vérité est que tout ce qui contribue aujourd’hui au sous-développement et à la pauvreté constitue une violation flagrante de l’écologie. Des dizaines de millions d’hommes, de femmes et d’enfants meurent chaque année dans le Tiers Monde à cause de cela, plus que dans chacune des 2 guerres mondiales. L’échange inégal, le protectionnisme et la dette extérieure agressent l’écologie et favorisent la destruction de l’environnement.

    Si on veut sauver l’humanité de cette autodestruction, il faut distribuer mieux les richesses et les technologies disponibles sur la planète. Moins de luxe et moins de gaspillage dans un petit nombre de pays pour qu’il y ait moins de pauvreté et moins de faim sur une grande partie de la Terre. Plus de transferts vers le Tiers Monde de styles de vie et d’habitudes de consommation qui ruinent l’environnement. Rendre la vie de l’homme plus rationnelle. Appliquer un ordre économique international juste. Utiliser toute la science nécessaire pour le développement soutenable sans contamination. Payer la dette écologique et non la dette extérieure. Faire disparaître la faim et non l’homme.

    Alors que les soi-disant menaces du communisme ont disparu et qu’il n’y a plus de prétextes pour des guerres froides, les carrières relatives à l’armement et les dépenses militaires, qu’est-ce qui empêche de consacrer immédiatement ces ressources à promouvoir le développement du Tiers Monde et à combattre la menace de destruction écologique de la planète ?

    Que cessent les égoïsmes, que cesse l’hégémonie, que cesse l’insensibilité, l’irresponsabilité et le mensonge. Demain, il sera trop tard pour faire ce que nous aurions dû faire il y a longtemps.

    Merci. »

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    • Étonnant que ce discours ait été prononcé en 1992 !

      Répondre
    • Ce discours de Fidel n’a pas pris une ride.
      L’écologie sans combattre le capitalisme n’est que du jardinage.

      « Si la terre était une banque, elle serait sauvée depuis longtemps »
      Chavez.

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