« L’Insoumis », un film de Gilles Perret, dans les salles de cinéma depuis le 21 février.

Qu’on aime ou non Jean-Luc Mélenchon, le film de Gilles Perret, « L’Insoumis » ne peut laisser personne indifférent, d’abord parce que c’est une oeuvre cinématographique d’un vrai professionnel avec ses dimensions esthétique et dramatique, mais aussi parce que, il ne faut pas le cacher, c’est le récit d’un moment exceptionnel dans l’histoire politique de la France.

Certains peuvent y voir un risque évité de justesse, peut-être… Mais beaucoup des spectateurs interrogés à la sortie des salles obscures font part de leur émotion et de leur tristesse parce que le film leur fait revivre un intense espoir et une grande déception.

Il est vrai que les médias sous la coupe des grands profiteurs ont su faire obstacle avec une grande hypocrisie à ce mouvement humaniste dont ils avaient tout à craindre.

Il est vrai que tous les aigris du système, les partisans du chacun pour soi, du « nous d’abord » du « on est chez nous », tous les cyniques qui font semblant de croire que ceux qui ne sont pas riches méritent leur pauvreté, se sont bouché les yeux et les oreilles pour ne voir ni entendre les exigences de justice proférées par le mouvement.

Et puis, à gauche même, en tout cas là où on se dit de gauche, des préoccupations politiciennes très narcissiques ont détourné bon nombre d’électeurs de s’engager dans ce qui aurait pu devenir un véritable changement, un véritable élan pour le peuple des honnêtes gens.

J’ai vu des personnes de tous les âges pleurer à la sortie du cinéma. « Pourquoi ces larmes ? » leur disait-on, « Quelle occasion manquée ! Quel gâchis ! » Répondaient-ils.

Auteur: librinfo74

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