L’horreur à l’école d’Ozar-Hatorah! Tous les enfants, qu’ils soient israéliens, palestiniens, syriens sont nos enfants!

L’horreur était au rendez-vous ce jour noir du 19 du mois de mars devant l’école d’Ozar-Hatorah dirigée par des juifs orthodoxes.

Cette horreur accompagnait, pointait l’arme de l’assassin sur la tête de l’enfant. Le présumé assassin – qui justifierait son crime pour venger les enfants palestiniens – serait à l’instant même retranché dans son domicile du quartier résidentiel toulousain de la Côte-Pavée.

Un crime monstrueux qui dépasse l’indicible.

Comment ne pas partager la douleur des familles devant cet acte abject arrachant la vie à ces enfants dans une gerbe de sang.

Comment ne pas comprendre l’émotion des peuples.

Mais des questions surgissent comme des gifles cinglantes.

Combien faudra-t-il d’enfants syriens torturés, mutilés, pour émouvoir la terre entière ?

Combien faudra-t-il d’enfants palestiniens assassinés à Gaza ou ailleurs dans de nouvelles opérations de plombs durcis ?

Combien faudra-t-il d’enfants mourant de faim dans les bras de leurs mères pour nous indigner, nous révolter ?

Combien faudra-t-il d’enfants du Sud assassinés pour qu’une minute de silence leur soient accordée dans nos écoles, pour que des marches silencieuses sillonnent de leurs larmes les pavés noirs du malheur ?

Combien un enfant occidental vaut d’enfants syriens, irakiens, palestiniens, africains ? Dix, cent, mille ? !

N’est-ce pas le même enfant qui meurt dans des conditions horribles, que ce soit sous les balles d’un meurtrier froid et déterminé, ou torturé à mort par les adultes de son propre peuple, ou écrasé par les opérations « chirurgicales » israéliennes encouragées par les courants religieux d’extrême-droite. Le fait que les enfants assassinés à l’école d’Ozar-Hatorah de Toulouse soient de familles juives orthodoxes, n’est pas étranger à cette tuerie.

Des crimes, perpétrés, organisés par les adultes, par des sociétés, sensées protéger leurs enfants.

Nous connaissons la réponse à toutes ces questions.

Si l’émotion nous envahit ici, c’est que ces enfants assassinés dans l’école auraient pu être les nôtres. Cela se passe chez nous, en France. Pour certains, à quelques centaines de mètres de leurs domiciles.

L’émotion est extrême. La peur de voir son propre enfant subir le même sort, est réelle.

Et cette peur sera relayée par les médias, les politiques…

La seule espèce animale qui tue consciemment ses enfants

Nous sommes la seule espèce animale capable, grâce à notre « intelligence », du pire comme du meilleur. Une espèce que l’ont dit « divine » !

Dans ce cas, si Dieu existe, je ne voudrais pas être à sa place… !

Auteur: gfumex

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