L’hébergement d’urgence des familles Roms, expulsées de leurs caravanes, au cœur des préoccupations du cercle du silence
Ce samedi, veille de Pâques, les pensées des « passagers » du cercle du silence allaient vers les familles Roms évacuées la veille par les forces de police sur injonction du tribunal d’instance d’Annecy.
[flowplayer src=’http://www.librinfo74.fr/wp-content/uploads/vid/on_tourne.m4v’ width=576 height=324 splash=’http://www.librinfo74.fr/wp-content/uploads/2012/04/vlcsnap-2012-04-09-00h24m46s77.jpg’]
Une expérience vécue de près par Sébastien qui a participé au transports des familles dans les chambres d’hôtels « premiers prix » réservées par le 115 :
[flowplayer src=’http://www.librinfo74.fr/wp-content/uploads/vid/Sebastien2.m4v’ width=576 height=324 splash=’http://www.librinfo74.fr/wp-content/uploads/2012/04/vlcsnap-2012-04-09-13h41m45s48.jpg’]
C’est seulement à 18H00 – au même moment où le cercle du silence se déroulait – que Philippe Métral-Boffod, conseiller municipal d’Annecy – en lien avec le maire d’Annecy, la Préfecture et le 115 – négociait avec d’autres militants associatifs une chambre d’hôtel pour la dernière famille encore à la rue.
Selon l’élu municipal, depuis l’évacuation du camp des Roms, on assiste à la volonté de l’État de tout faire pour freiner leur relogement pour limiter les dépenses budgétaires. « Nous passons des heures au téléphone pour essayer de trouver une solution d’hébergement, alors que c’est au service préfectoral de la cohésion sociale à assumer entièrement cette responsabilité. Nous sommes régulièrement renvoyé par l’État sur la mairie d’Annecy et le 115. Personne n’est responsable ! »
Devant cette situation, les bénévoles s’usent et se fatiguent. On peut même se demander si les difficultés qu’ils rencontrent ne seraient pas voulues pour les décourager ? La fatigue et l’exaspération se font sentir, même au 115 où des réflexions sont adressées aux personnes hébergées leur reprochant d’être toujours les mêmes à demander de l’aide !
Pour éviter le système très coûteux de l’hébergement d’urgence, l’obtention d’un logement pérenne pour certaines de ces familles présentes sur notre territoire depuis des années – avec la possibilité de pouvoir travailler – serait sûrement la meilleure solution.