L’évacuation du camp des abattoirs à Annecy est annoncé pour la fin de la semaine prochaine.

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Selon les membres du collectif urgence Roms (CUR), l’évacuation par la force publique du camp des abattoirs du quartier de Loverchy à Annecy, est prévu jeudi 27 ou vendredi 28 novembre, en application de la décision de justice délivré par le Tribunal d’Annecy, suite à la demande d’évacuation du maire, Jean-Luc Rigaut.

Comme le prévoit la circulaire Valls, un diagnostic social a été réalisé par les services de l’État de la Direction de la cohésion sociale dirigée par Jean-Paul Ultsch.

Bernard Bauloz, militant du CUR, explique : « A priori un logement serait proposé à une seule famille. On parle de la commune de Seynod. Les autres familles chargées d’enfants en bas âge pourraient être hébergées dans le cadre du 115 pendant la période hivernale. Seront-ils hébergés en hôtel ? »

Par contre, les militants « craignent le pire » sur le devenir des couples ou personnes sans enfants.

Une intimidation de la police municipale pour inciter les familles à partir.

Bernard Bauloz explique que l’intervention annoncée pour lundi prochain par la police municipale semble bien être une fausse nouvelle pour intimider les familles et les inciter à partir. « On a déja vécu ce genre d’intox ! » .

Les membres du collectif s’efforcent de rassurer les familles sur la date de l’évacuation, et les incite  à préparer par avance les affaires et documents importants à ne pas perdre le moment venu.

Garantir la scolarisation des enfants.

Jean-Pierre Raffier rappelle que selon le réseau « Éducation sans Frontières », aucun élève ne doit dormir dehors  : « Le respect de ce droit incombe au préfet, représentant de l’Etat dans le département et responsable de la mise en œuvre du droit à l’hébergement d’urgence dans le cadre du dispositif de veille sociale ».

Toujours selon Jean-Pierre Raffier, le gouvernement français qui a signé ce protocole en faveur de la protection du droit des enfants : « Si la Protection des droits de l’ enfant n’est pas respecté, le Comité des droits de l’enfant des Nations unies peut être saisi directement par les enfants eux-mêmes ou leurs représentants. »

Auteur: gfumex

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