L’Europe s’acharne sur la Grèce.

Les supplices de Sisyphe, Ixion et Tantale, les grecs connaissent.
Au début du mois de Décembre, les ministres des finances de la zone Euro décident de faire un geste en faveur de la Grèce en allégeant le calendrier des paiements de sa dette publique.
Quelques jours plus tard, le gouvernement Tsipras prend l’initiative d’adoucir un peu le sort des plus faibles, il donne un coup de pouce aux retraites les plus basses et supprime les hausses de TVA prévues dans les îles de la mer Égée.
Il a cru, le naïf, pouvoir décider en toute indépendance, il n’a pas demandé la permission à ses maîtres européens.
Immédiatement, sur la demande de l’Allemagne, le mécanisme européen de stabilité (MES) de la zone euro est revenu sur la mise en oeuvre des mesures visant à alléger la dette de la Grèce.
Même si, dans cette affaire, les gouvernements les plus durs sont ceux de l’Allemagne et des Pays-Bas, la commission européenne et la France, malgré quelques déclarations hypocrites de Pierre Moscovici et de Michel Sapin, ont activement participé à ce nouveau coup porté au peuple grec, déjà victime d’une austérité inhumaine imposée par l’Union Européenne, bras politique (armé) du pouvoir financier mondial.
Cf. La Tribune
Cf. Libération.