Les salariés de Rectiphase veulent vivre et travailler à Pringy
À l’appel de la Cgt, Cfdt et Cfe-Cgc, se tiendra demain, mercredi 18 mai, une assemblée générale du personnel pour décider de l’action à mener par les 96 salariés de Rectiphase-Pringy face à la fermeture complète de leur site courant 2017, fermeture décidée par la direction du groupe Schneider-Electric.
La conséquence de cette décision est la suppression de la totalité des 96 postes de travail.
La direction a décidé d’engager un « Plan de Sauvegarde de l’Emploi » et a convoqué le jeudi 19 mai les Organisations Syndicales de l’entreprise à une première réunion de négociations d’un accord de méthode.
Une fermeture qui entraîne d’autres suppressions d’emplois en dehors de Rectiphase
Outre les 96 suppressions de postes, le plan social impacte également les salariés du Laboratoire (3 salariés) et ceux de l’agence Commerciale Schneider-Electric d’Annecy (10 salariés), salariés travaillant sur le site de Rectiphase.
Également, d’autres salariés sur Grenoble, des prestataires de services (bureau d’étude, personnel d’accueil et de gardiennage) ainsi que les sous-traitants locaux comme l’atelier protégé E.S.A.T. «Ateliers de Novel » basé à Annecy, qui produit des sous-ensembles de connexions Basse Tension.
Une entreprise qualifié de « pépite » par le groupe Schneider-Electric
Cettee entreprise existant depuis 65 ans, fleuron classé dans les 100 premières entreprises du département de la Haute-Savoie jusque à la fin des années 2010, était qualifié de « pépite » par le groupe grace à son haut niveau de rentabilité et remontée de dividendes.
Comptant 195 emplois jusqu’en 2012, elle était devenue un acteur majeur du marché la Compensation d’Energie Réactive, industrie d’avenir compte tenu des enjeux environnementaux mondiaux.
Des choix stratégiques désastreux selon les syndicats
Déjà en février 2014, les salariés exprimaient de très vives et très fortes inquiétudes sur les choix stratégiques désastreux du groupe de transformations successives du modèle économique qui fragilisait déjà leur entreprise.
Lire la déclaration de Denis Bondon, délégué syndical CGT