Les rendez-vous de la Cinémathèque en mai
Le Téléphérique
12 bis route d’Annecy à Veyrier-du-Lac
Jeudi 12 mai à 14 H 30 : Atelier « Mémoire d’amateurs ». Pour prolonger l’exposition Lac & Montagnes, une histoire d’Annecy en 8mm, en partenariat avec la bibliothèque d’agglomération Bonlieu d’Annecy. Au programme, 25 minutes d’images inédites sur Annecy et son lac, en particulier la rive Est, clés de compréhension et discussions…
Jeudi 12 mai à 19 H 00 : Cinéma et Front Populaire, à l’occasion des 80 ans du Front Populaire, hommage en six films réalisés entre 1935 et 1938 proposé par Ciné-Archives. Films restaurés par les Archives françaises du film du CNC, 70 minutes.
Pendant le Front populaire, le PCF et ses alliés investissent le média le plus populaire de l’époque, le cinéma. C’est dans ce contexte qu’est créée Ciné-Liberté, coopérative audiovisuelle qui participera à la production et à la diffusion de nombreux films tels que La Vie est à nous de Jean Renoir.
Films présentés : Le défilé des 500 000 manifestants à la porte de Vincennes, 14 juillet 1935 (extrait) / Les châteaux du bonheur (1936) (extrait) / Grèves d’occupations (1936) (dans son intégralité, 12’) / La vie est à nous (extrait), film collectif dirigé par Jean Renoir (1936) / Paris 1937, l’exposition internationale des Arts et des Techniques (extrait) / Magazine populaire n°1(1938).
Jeudi 19 mai à 18 H 30 : Conférence « Panorama unique au monde », histoires du téléphérique de Veyrier-du-Lac d’Annecy par Olivier Labasse.
De la conquête, en mai 1897, d’un belvédère facilement accessible depuis Annecy permettant de voir le Mont-Blanc à l’inauguration en juillet 1934 d’un téléphérique avant-gardiste, 800 m à pic au dessus du lac, l’histoire rebondit entre lac et montagne jusqu’à l’adieu aux bennes rouges et la métamorphose en 2014 de la gare inférieure de Veyrier-du-Lac.
Jeudi 26 mai à19 H 00 : Le joli mai, de Chris Marker et Pierre Lhomme, 1963, 125 minutes.
Enquête de Chris Marker et Pierre Lhomme dans le Paris du mois de mai 1962, juste après les accords d’Evian, désigné par certains à l’époque comme le premier printemps de la paix. Au fil des rencontres, la caméra montre les Parisiens dans leur vie quotidienne, afin de composer un portrait politique, social et culturel de la France de 1962. « Telle est la morale de la fable : regarder les choses en face, c’est aussi les regarder de côté. Cette vision en biais est l’un des charmes fous du documentaire (…) dont la sortie en copie restaurée est un bonheur à partager d’urgence ». Libération, Gérard Lefort.
Pensez à réserver au 04 50 23 51 09 ou contact@letelepherique.org
