C’est le souhait du maire de la commune nouvelle d’Annecy.
Jean-Luc Rigaut a demandé l’accord du Préfet en référence à l’assouplissement décidé par le premier ministre lors de son discours d’hier, suite aux vives réactions des maires du littoral et des plans d’eau.
La demande concerne la circulation des toutes les embarcations (1), l’autorisation de marcher et de se promener autour du lac, sans stationner ni utiliser les plages.
Selon le maire, « le Préfet devrait suivre ».
(1) Le maire d’Annecy, qui a verdit son discours, serait bien inspiré d’interdire la navigation des bateaux dotés d’énormes moteurs, véritable nuisance sonore et polluante sur la partie du lac d’Annecy.
10 mai 2020
Nous faisons suivre un commentaire de Pascal envoyé sur notre boîte mail : librinfo@librinfo74.fr
Objet : Pedalo et pas paddle: chercher l’erreur
Corps du message :
Bonjour
Hallucinant que le maire autorise le pédalo et pas le paddle (ou autre sport nautique individuel)!
Dommage que je ne puisse pas envoyer de photo via ce message, mais j’en ai une où je passe sous le pont de amours, seul en paddle avec plusieurs personnes sur le pont (juste avant confinement): le danger se situe où ? la distance sociale est respectée où ?
Vraiment incompréhensible
Au moins le pédalo rapporte un peu de taxe à la municipalité…
Cdlt
Pascal
10 mai 2020
Les mesures concernant la circulation des pédalos et des paddle dépendent de la décision du Préfet et non du maire.
Interrogé à ce sujet, le Préfet argue que la pratique du paddle entraîne souvent la chute dans l’eau du sportif. Il explique que la raison est un principe de précaution sanitaire car il n’a pas été démontré scientifiquement que le covid19 ne se transmet pas dans l’au avec le risque de contaminer les baigneurs.
Déjà, l’accès aux piscines a été interdit, mais on ne sait pas si la raison est le risque du non respect de la distanciation physique ou la contamination éventuelle par le covid19 présent dans l’eau.
La question de la raison des fermetures des piscines à Paris a été posée par le quotidien « Le Parisien » à la mairie. Toutes les raisons évoquées font référence à des travaux de rénovation ou d’entretien.
Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), affirme qu’actuellement, il n’existe aucune preuve de la survie du coronavirus dans l’eau potable ou les eaux usées ».