Les médecins refusent d’être tenus responsables des déserts médicaux.
Nous poursuivons la mise ligne des interviews des quatre représentants de syndicats de médecins libéraux dont le mouvement de grève est toujours d’actualité.
Les médecins sont souvent critiqués pour refuser de s’installer dans les zones sous-médicalisées, principalement rurales, où le besoin de médecins est crucial.
En réponse, ils veulent casser l’image du désert médical rural considérant que les premiers déserts médicaux sont Paris et les banlieues. Paris à cause du prix de l’immobilier prohibitif qui ne permet pas à de jeunes médecins généralistes de s’établir. Les banlieues, au même titre que les déserts ruraux, qui ne comportent plus de services publics par démission de l’État.
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