« Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère… cette société, on n’en veut pas. »
Quelques deux cents retraités étaient dans la rue, hier, 29 Septembre, pour réclamer une augmentation des pensions gelées depuis plus de trois ans alors que les charges pesant sur les retraités, et, en particulier, les cotisations mutualistes, ne cessent d’augmenter.
« Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère… cette société, on n’en veut pas. » tel était un des slogans repris par la foule dans le cortège. Il exprime bien l’état de notre « démocratie » qui condamne au chômage une trop grande partie de sa jeunesse et néglige les personnes âgées qui ont travaillé toute leur vie.
Quand on sait que le revenu médian d’un retraité est aujourd’hui de 1300 Euros, on imagine la difficulté à vivre correctement de tous ceux qui font partie de la moitié inférieure qui n’accèdent pas à cette somme.
Cette pauvreté est, sans conteste, une des raisons essentielles qui font que l’espérance de vie a cessé d’augmenter en France selon une enquête récente.
Mais le pire est ce que les médias aux ordres des capitalistes transmettent dans la population : l’idée que les retraités, à l’instar des chômeurs et des immigrés, du fait qu’ils ne travaillent pas, seraient des parasites, voire des assistés qui profiteraient du travail des autres.
Notre classe dirigeante est experte dans la bassesse et n’hésite pas à cultiver le mépris entre les diverses catégories de citoyens, tous pourtant victimes de sa politique immonde. Cela peut en effet reculer le moment où ils s’uniront tous pour mettre un terme à son cynisme triomphant.
Mais ce moment viendra, nécessairement.