Dans un communiqué de presse, les militants des « Glaisins de la colère » annoncent la tenue d’une commémoration symbolique, avec dépôt de gerbe, devant l’Hôtel du Département « À LA MÉMOIRE DE NOTRE DÉMOCRATIE BIEN-AIMÉE ». La ville d’Annecy étant mise en cause, nous ne manquerons pas de demander l’avis d’élus.
Cette association considère que le mardi 28 octobre, le Département de la Haute-Savoie, « avec la complicité de la Ville d’Annecy, a porté une atteinte grave à la biodiversité, mais également à notre démocratie, dans un contexte national où l’on voit à quel point celle-ci est malmenée et se meurt ».
Philippe Goy, président de l’association, dénonce le défrichement de l’espace naturel devant l’Espace Rencontre à Annecy-le-Vieux pour le stade BMX. Il précise « qu’il n’y a aucune autorisation affichée, ni de communication du diagnostic de l’écologue, sans permis d’aménagement et sans qu’aucune convention entre le Département et la Ville n’ait été votée en Conseil municipal. Une stratégie du fait accompli assumée avec un cynisme sans nom. »
Un défrichement dangereux
Cette cérémonie symbolique,« aurait pu laisser place à une véritable cérémonie, car ce défrichement aurait très bien pu se terminer par un drame ».
Dans une volonté d’aller vite pour « priver les citoyens de tout recours juridique, le chantier n’était clôturé que partiellement et aucun affichage n’avertissait de la présence imminente de travaux aussi dangereux, avec l’intervention d’un engin qui broyait tout sur son passage en roulant à une vitesse conséquente, capable d’avaler des arbres entiers. »
Selon l’association, aucune vérification de la présence éventuelle de personnes dans les buissons n’aurait été effectuée au préalable, « alors qu’on est en période de vacances et que des enfants auraient très bien pu s’y cacher.
« On n’ose pas imaginer ce qui leur serait advenu le cas échéant ».

