Léon Lille, militant syndicaliste Cfdt, vient de mourir.
Nous relayons un communiqué du syndicat des retraités Cfdt transmis par Jean Chabal informant du décès de Léon Lille, militant syndical très actif dans le secteur de la banque, et abonné à librinfo.
« A force de voir, pendant des décennies, des copains militants travailler à nos côtés, nous pensons que cela va toujours durer et pourtant, aujourd’hui, Léon Lille, l’éternel retardataire, avec, beaucoup d’avance, nous a quitté, un peut trop vite en cette journée du 9 décembre 2017.
Né le 23/01/1952 à Mecknes, fils d’un militaire, Léon, est arrivé à Annecy en 1962.
Il suivit des cours pour devenir outilleur. Mais, jugeant que les taches d’encre étaient plus facile à supprimer que les taches de cambouis, il préféra devenir employé de banque à la BNP. Bien vite, il prit conscience des conditions de travail de cet établissement
En 1976, il adhéra au syndicat CFDT des banques, et assuma avec enthousiasme de nombreuses responsabilités syndicales, tant locales que régionales et nationales.
De lui qui a été, jusqu’au bout, plus soucieux des autres que de lui-même, c’est le côté sensibilité et délicatesse que nous retiendrons, sans oublier son opiniâtreté légitime et nécessaire pour résoudre les problèmes, pour ne pas subir l’injustice, en restant citoyen de ce monde qui exige que l’on se batte pour mieux vivre ensemble. La solidarité interprofessionnelle était son principal leitmotiv c’est tout naturellement, qu’il s’engagea au sein des structures locales et départementales CFDT 74.
Militer à ses côtés, a été un moyen formidable pour nous de le connaître et d’apprécier, toute sa générosité. Son ouverture d’esprit, sa compréhension aiguë des grands dossiers, sa culture, apportaient toujours un éclairage fin et circonstancié des situations.
A la retraite, il aurait pu se reposer, mais il a pourtant continué à vouloir aider ses anciens collègues et il a rejoint le Conseil de l’Union Territoriale des Retraités CFDT de Haute-Savoie. Hélas la maladie ne lui a pas permis de poursuivre bien longtemps ce combat. Ces derniers temps, il nous avait fait comprendre, que son combat acharné contre la maladie allait à son terme. Mais il préférait parler, quand nous allions lui rendre visite, des nouvelles syndicales du moment plutôt que de sa santé ou de son propre devenir.
Nous perdons non seulement un ami, mais un membre de notre famille de pensée, tant nous avons œuvré ensemble pour écrire modestement, à notre façon, avec nos moyens, notre petite page d’histoire du monde ouvrier en essayant d’améliorer demain.
Rendons lui hommage pour sa disponibilité, toutes les marques de solidarité et d’amitié, tous ces petits riens venus de lui qui ont fait tant de bien dans notre quotidien. Son engagement comme militant de l’humain, sa grande force intérieure resteront un exemple pour nous. »
Dés que nous en serons informés, nous rajouterons la date et le lieu de la sépulture.
