Le Tafta est « de facto » enterré selon le vice-chancelier allemand . Enfumage ou bonne nouvelle ?

Le Tafta est "de facto" enterré selon le vice-chancelier allemand

 

Sigmar Gabriel au Bundestag à Berlin, le 24 juin 2016.

 

INTERNATIONAL – Alors que « personne ne l’admet vraiment », le vice-chancelier allemand a partagé son sentiment plus que pessimiste à l’égard des négociations sur le traité de libre-échange entre l’UE et les États-Unis (TTIP ou Tafta). Interrogé dimanche 28 août par la ZDF, Sigmar Gabriel a estimé que les discussions avaient « de facto » échoué, comme le rapporte l’agence Reuters.

« Les choses ne progressent pas sur ce front », a expliqué le chef de file du parti social-démocrate allemand, par ailleurs ministre de l’Economie, à la chaîne de télévision publique. « Les négociations avec les États-Unis ont de facto échoué parce que nous, les Européens, nous ne voulions pas nous soumettre aux exigences américaines ».

Des traités contestés en Allemagne

Le traité transatlantique de commerce et d’investissement, en discussions depuis 2013, vise à créer la plus grande zone de libre-échange du monde. Mais sa mise en place rencontre de fortes résistances et nourrit des craintes de déréglementation généralisée. Il est notamment la cible d’altermondialistes et d’organisations de défense de l’environnement.

Le choix récent du Royaume-Uni de quitter dans le futur l’Union européenne est venu encore compliquer la donne. L’objectif initial de boucler les discussions avant que Barack Obama ne quitte la Maison blanche semble de plus en plus difficilement tenable.

En coulisses, des diplomates sont convaincus que les négociations devront être suspendues au moins jusqu’après les élections en France et en Allemagne en 2017.

Le Ceta, l’autre traité en cours de négociation

La contestation en Allemagne est vive concernant cet accord, y compris au sein de la coalition au gouvernement. Si les sociaux-démocrates, comme Sigmar Gabriel, sont de plus en plus nombreux à ne plus y croire, Angela Merkel continue de défendre ce projet.

L’Allemagne, comme la France et les autres pays européens, doit également affronter une vague de protestations contre un autre accord de libre-échange, le Ceta,

Source: Huffington post 28/08/2016

 

Auteur: librinfo74

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