Le siège la Via Campesina Palestine (UWAC) saccagé par Israël et ses responsables arrêtés.

Le 1er décembre 2025, à Hébron et Ramallah, Omar Titi, Mohammad Ewedat, Mohammad Manasrah, Jawad Manasrah, Moayyad Bsharat, Nadi Mahareeq, et Abdullah Atallah ont été arrêtés dans le cadre d’une opération de grande envergure menée par les forces d’occupation israélienne contre les bureaux de la Via Campesina Palestine qu’ils ont saccagé.

Selon les premiers rapports, les forces ont arrêté les membres du personnel de l’UAWC à l’intérieur des bâtiments, agressant plusieurs employés et les soumettant à des traitements sévères et humiliants, tout en effectuant des fouilles violentes dans l’ensemble des locaux.

Ces militans mènent des actions légitimes en faveur des petits agriculteurs et des communautés rurales, activités largement reconnues comme essentielles à la souveraineté alimentaire, à la préservation des semences traditionnelles, à la gestion écologique et à la protection des moyens de subsistance ruraux.

Le raid comprend la confiscation de tout le contenu des bureaux, y compris les ordinateurs, les disques durs, les dossiers administratifs, les documents financiers et le matériel logistique. Les soldats ont également délibérément détruit le mobilier de bureau, enfoncé les portes et endommagé le matériel dans le cadre d’une tentative systématique visant à paralyser les activités de l’organisation et à réduire au silence son travail auprès des communautés agricoles palestiniennes.

La détention de ces travailleurs soulève de graves préoccupations au regard des normes internationales en matière de droits humains.

La Via Campesina est un mouvement mondialement respecté qui représente des millions de paysans, de travailleurs agricoles et de communautés autochtones dans plus de 80 pays. Cibler ses membres – sous de faux prétextes et des accusations forgées de toutes pièces – et détruire leur infrastructure organisationnelle compromet non seulement leur sécurité, mais aussi les principes plus larges de participation démocratique et de protection de la société civile.

ENVOYER UN COURRIER AU MINISTRE DE L’EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Monsieur le Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères,

Nous vous écrivons pour vous demander d’intervenir de toute urgence concernant l’arrestation de membres de la Via Campesina Palestine et travailleurs agricoles alliés qui a eu lieu le 1er décembre 2025 à Ramallah et à Hébron et dont les bureaux ont été perquisitionnés et saccagés.

Omar Titi, Mohammad Ewedat, Mohammad Manasrah, Jawad Manasrah, Moayyad Bsharat, Nadi Mahareeq, et Abdullah Atallah ont été arrêtés dans le cadre d’une opération de grande envergure menée par les forces d’occupation israélienne contre les bureaux de la Via Campesina Palestine. Nous rappelons que ces personnes mènent des actions légitimes en faveur des petits agriculteurs et des communautés rurales, activités largement reconnues comme essentielles à la souveraineté alimentaire, à la préservation des semences traditionnelles, à la gestion écologique et à la protection des moyens de subsistance ruraux.

La détention de ces travailleurs soulève de graves préoccupations au regard des normes internationales en matière de droits humains. La Via Campesina est un mouvement mondialement respecté qui représente des millions de paysans, de travailleurs agricoles et de communautés autochtones dans plus de 80 pays. Cibler ses membres – sous de faux prétextes et des accusations forgées de toutes pièces – et détruire leur infrastructure organisationnelle compromet non seulement leur sécurité, mais aussi les principes plus larges de participation démocratique et de protection de la société civile.

Nous exhortons donc le Ministère à :
– Demander la libération immédiate et inconditionnelle de tous les membres de La Via Campesina Palestine et des travailleurs agricoles alliés qui sont détenus ;
– Obtenir l’assurance qu’ils ne feront l’objet d’aucun mauvais traitement, coercition ou intimidation supplémentaire ;
– Demander une enquête indépendante sur la perquisition de leurs bureaux et la confiscation ou la destruction de matériel ;
– Communiquer clairement, par la voie diplomatique, que la répression des organisations légitimes de la société civile est inacceptable.

Il est essentiel d’agir rapidement pour éviter de nouveaux préjudices et pour défendre les droits fondamentaux de celles et ceux qui œuvrent en faveur des communautés agricoles. Nous vous demandons respectueusement de traiter cette question avec l’urgence qu’elle requiert.

Dans l’attente de votre retour, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, l’expression de nos salutations distinguées,


[Signature]

Auteur: librinfo74

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