À leur arrivée, les préfets se plient au traditionnel et conventionnel rendez-vous avec la presse. Le but principal est de se présenter sous un jour sympathique où la langue de bois est souvent de rigueur. Pas de questions dérangeantes sur les dossiers sensibles puisqu’il n’a pas pu s’y plonger.
Toutefois, Yves le Breton (qui n’a de breton que le nom) a voulu un peu casser le côté officiel en s’adressant debout devant la presse, très décontracté.
Renouer avec les petits déjeuners de presse
À la question de savoir comment il voyait ses relations avec les journalistes, il a parlé de petits déjeuner de presse, en précisant qu’il avait besoin de nous pour mieux appréhender les dossiers. Attendons pour voir.
Quelle mesures pour éviter la fuite des infirmières vers la Suisse ?
Dans sa réponse, Yves Le Breton « botte en touche » en précisant que le dossier, suffisamment lourd, a été confié à l’ancien préfet, Alain Espinasse. Une bonne nouvelle pour lui car cela lui permettra de sortir de Paris pour retrouver l’air de nos montagnes.
Quant à la question sur la vie chère, aucune réponse.
Face aux défis climatiques, Yves Le Breton est prêt à dialoguer avec les associations environnementales.
Cette annonce devrait rassurer ces associations qui se plaignaient de n’avoir pas de réponses aux demandes de contact avec l’ancien préfet Espinasse.
Par contre, à la question « Si les projets de communes aggravent le réchauffement climatique et la sécheresse, avez-vous la possibilité d’intervenir auprès des élus pour modifier ou d’interdire certains projets », la réponse est de la pure langue de bois :
28 août 2022
Merci
Demander à un prefet de s’avancer sur un sujet
est absurde, antinomique..
Il obéit, il agit dans le ‘BON’ sens
dicté par l éxecutif.
Et s’il se mettait à respecter simplement les lois,
celles qui défendent encore les quelques libertés restantes,
il serait sanctionné.
C’est soldat au service du POUVOIR.
Alors on peut discuter,
mais pour quels effets ?
Trivialités
un peu inutile à redire, c’est entendu.