Le Préfet interdit le « grand rassemblement Annecy» prévu le dimanche 25 avril 2021

Embrassades lors du « Grand        rassemblement » du 21 mars 21

Dans un communiqué, le Préfet de Haute-Savoie interdit, par arrêté  préfectoral du 21 avril 2021, la manifestation « Le grand rassemblement Annecy – En mouvement pour les libertés » organisée sur la commune d’Annecy le dimanche 25 avril 2021

Après le « loupé » du 21 mars, où les manifestants du « Grand rassemblement » autorisé par la Préfecture, avaient refusé de porter le masque comme le Préfet l’avait exigé, Alain Espinasse a voulu prendre les devants en interdisant cette manifestation en justifiant cette  mesure : « lors des précédentes manifestations de ce collectif, le refus ostensible et systématique de la distanciation sociale, des gestes barrières et du port du masque, par les organisateurs et les participants a été constaté, constituant ainsi un vrai risque sanitaire. »

 

La liberté de manifester est garantie par l’État

Dans ce communiqué le Préfet tient à préciser que  » Si la liberté de manifester ou de se réunir est une condition de la démocratie et l’une des garanties du respect d’autres droits et libertés, elle doit cependant être conciliée avec la protection du droit à la santé et le maintien de l’ordre public »

C’est dans ce souci que le préfet de la Haute-Savoie a, par arrêté du 3 avril 2021, imposé le port du masque pour tout rassemblement de plus de 6 personnes sur la voie publique, y compris les manifestations revendicatives.

 

Un contexte défavorable où la Haute-Savoie enregistre un taux d’incidence de 290/100 000 habitants.

Pour justifier cette interdiction le Préfet fait état « d’une circulation toujours active du virus sur tout son territoire.(…) ce niveau élevé des contaminations s’accompagne d’un fort afflux de patients dans les établissements de santé du département (264 patients hospitalisés dont 48 en service de réanimation pour Covid-19 au 19 avril 2021).

Le préfet a donc considéré que la tenue de ce nouveau rassemblement présenterait un risque de transmission rapide, simultanée et à grande échelle du virus, compte tenu du brassage de population.

 

Des risques de poursuites pénales.

La préfecture attire l’attention de tous et chacun sur le fait que toute personne qui participerait à cette manifestation s’exposerait à des poursuites pénales.

Auteur: gfumex

Partager cet article :

4 commentaires

  1. Je ne comprends pas ou trop ?

    1 – Comment un principe constitutionnel, l’expression citoyenne par la manifestation publique, peut-il être interdit versus une prescription par décret (?) plus un arrêté ?

    2 – L’argument est une prédiction comportementale, donc sur une absence et non un fait, puisque futur.

    3 – Alors pourquoi ne pas me mettre en prison immédiatement si le Préfet a l’idée que je pourrais être un futur délinquant ?

    C’est en contradiction avec le droit le plus basique qui soit.

    Il y a qqchose qui cloche dans la hiérarchie des principes légaux non ?
    Et si on nous empêchait de parler de scandales d’État (on a le choix) à cause de l’état d’urgence ?
    Quelle différence ?

    Mais sommes-nous encore en France en 2021 ?
    Ou en guerre, en zone occupée ?

    Répondre
    • En total accord avec cette réponse de « Jacques ». Enfin une question à Gérard Fumex, l’éditorial de « Librinfo74 » ne ferait-il désormais partie des comploteurs de ce gouvernementeur ?

      Répondre
      • Notre indépendance nous permet de nous situer comme un contre pouvoir, aussi bien des pouvoirs politiques, syndicaux et même associatifs qui, sous couverture « citoyenne », défendent des thèses sectaires et complotistes.
        Je ne vais pas encore une fois répondre à ce genre de diffamations que vous écrivez dans votre commentaire. J’ai suffisamment expliqué où se situent les complotistes en lien avec l’extrême droite dans mes articles sur leur entrisme au sein des grands rassemblements d’Annecy.
        Si vous préférez rejoindre les complotistes de la fachosphère de Frammery, Dieudonné, Soral, tous les deux condamnés pour antisémitisme, d’Éric Fiorile, militant d’extrême droite interpellé par la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), sur l’ordre d’un juge chargé de l’enquête sur un groupuscule d’ultradroite, « les Barjols », dont certains membres sont soupçonnés d’avoir évoqué un projet d’action violente contre le président Emmanuel Macron.
        Libre à vous de vous rapprocher de ces individus.
        C’est peut-être votre choix.
        Ce n’est pas le mien.

        Répondre
      • ***Enfin une question à Gérard Fumex, l’éditorial de « Librinfo74 » ne ferait-il désormais partie des comploteurs de ce gouvernementeur ?***

        Pardon ?
        Mais les fachos peuvent manifester aussi.
        Si nous ne savons pas les combattre c’est notre nullité qui est en cause, pas le droit d’expression.
        Et Gérard fait et dit ce qu’il veut.

        Répondre

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.