Le Préfet de Haute-Savoie interdit une manifestation pour la Palestine organisée par France Palestine Solidarité

Alors que le rassemblement de ce mercredi 18 octobre autorisé par le Préfet a pu se dérouler avec dignité et sans débordement,  l’AFPS 74 s’est vu refuser oralement celui de ce samedi 21 octobre « pour « risque de trouble à l’ordre public ».  L’AFPS dénonce une atteinte au droit de manifester son soutien au peuple palestinien, et espère que le Préfet de Haute-Savoie revienne sur sa décision. Au même moment, on apprend que le tribunal administratif de Paris a levé l’interdiction de la Préfecture.

 
Attente de la décision écrite du Préfet pour exercer un recours
 
Selon Roland Fichet, président de France Solidarité 74 : « nous avons été reçus ce jeudi 19 octobre par le Directeur Départemental de la Sécurité Publique, assisté du Commissaire Central Adjoint d’Annecy et de la Responsable Départementale des Renseignements Territoriaux. » Pour l’instant,  « Je n’ai pas reçu à ce jour de confirmation écrite afin que je puisse faire un recours ».
 
L’Afps rappelle que ce rassemblement avait pour objet : « que la France agisse pour éviter la destruction totale de la bande de Gaza, contre une punition collective de la population civile et pour l’application de droit international par Israël ».
 
L’Afps a souligné que depuis des années, aucun incident n’est à déplorer sur les manifestations Palestine à Annecy et que le rassemblement d’hier soir, déposé par le PCF, a été très digne et sans débordements : « il nous a été répondu que la situation était trop sensible en France et que des « éléments non républicains » pourraient perturber la manifestation. »

 

 
 
 
 
 

Auteur: gfumex

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3 commentaires

  1. « Allah akbar », entendu lors de précédentes manifestations était il un incident ?

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  2. peut on envisager de se retrouver devant la préfecture à 14h demain ?

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    • Comme la manifestation est à cette heure interdite, à moins que le recours envoyé lève l’interdiction du Préfet, le risque pour les participants à une manifestation illégale est de s’exposer à des sanctions pénales. Il faut remarquer que pour justifier cette interdiction, le Préfet ne parle que des victimes israéliennes en omettant de parler des 3500 victimes palestiniennes, le plupart composées de femmes et d’enfants. La neutralité dont l’État est garante n’est donc pas respectée.

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