Le petit futé nous fait redécouvrir Annecy

C’est un rituel estival avec la parution du petit futé.  Enfermé dans nos habitudes, nous avons peu d’occasion de découvrir les trésors cachés de notre ville.

Le petit futé, petit livret estival, créé il y a 30 ans, avec son format mini-magazine, nous ouvre les portes des lieux improbables et ludiques où nous pouvons déguster de la gastronomie locale alimentée par les circuits courts ou se balader dans les rues annéciennes à la recherche de nouvelles sensations.

Ce petit sésame, au prix de 7,95 €, est disponible dans différents lieux comme les maisons de tourisme ou les boutiques spécialisées. Si vous le chercher, contactez Régis Brugère au 06 32 98 32 65.

Il vous parle ci-dessous  :

En page 148, nous avons découvert avec plaisir une présentation de notre média librinfo dont nous avons apprécié la justesse du commentaire.

 

Auteur: gfumex

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2 commentaires

  1. Il est pour le moins surprenant — voire inquiétant — qu’un média se revendiquant alternatif accorde une tribune élogieuse au Petit Futé, outil emblématique de la marchandisation du voyage. Derrière son vernis « malin » et « local », ce guide n’est qu’un produit capitaliste de plus, ancré dans une logique de consommation formatée. Les lieux qu’il met en avant sont choisis selon des critères économiques, souvent en lien avec des partenariats commerciaux, et non sur une volonté sincère de valoriser une culture ou un territoire.

    En relayant sans recul critique ce type de contenu, on cautionne une approche du tourisme qui transforme les villes — ici, Annecy — en vitrines à consommer, au détriment de leurs habitants, de leur tissu local réel, et de leur diversité vivante. Ce n’est pas « redécouvrir » une ville que de suivre les recommandations d’un guide calibré pour plaire à une clientèle touristique. C’est en fait en renforcer la gentrification, l’uniformisation et la soumission aux logiques de rentabilité.

    Si un média veut rester fidèle à une posture alternative, alors il ne peut ignorer les implications idéologiques d’un outil comme le Petit Futé. La critique sociale ne peut pas s’arrêter aux portes de la carte touristique.

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    • Je suis d’accord avec votre analyse.
      Alors, me diriez-vous; pourquoi avoir parlé du « petit futé »?

      J’ai eu la faiblesse d’apprécier la présentation très favorable et pertinente de notre média, en page 48 par le responsable du petit futé.
      Cette page consacrée aux médias, nous met en avant par rapport aux autres médias décrits d’une façon conventionnelle.

      C’est peut-être un petit accroc dans notre ligne éditoriale, mais pour une fois que ce support ”grand public” nous met en avant, j’ai accepté de parler du petit futé.

      Cela ne nous empêchera pas de dénoncer le sur-tourisme au profit d’un capitalisme financier à combattre.

      Je ne pense pas que cela affectera notre démarche indépendante et engagée pour une société sociale, écologiste et solidaire.

      Gérard Fumex

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