Le NPA toujours sur le front des luttes… électorales.

De gauche à droite, Nicole Nachon, Philippe Métral-Boffod, Bethsabée Lunel, Bernard Némoz, Claude Badet
C’est dans un café, au milieu du brouhaha, que les militants du NPA ont donné rendez-vous à la presse. Une façon de sortir les journalistes des salons feutrés que les autres partis politiques leur réservent, petits fours et ronds de jambes à l’appui.
Bien sûr, la question sur le faible pourcentage crédité à leur candidat fut abordé sans que cela n’altère la détermination et la confiance du NPA dans son candidat. Depuis que la période de stricte égalité de temps de parole a débuté, « vous verrez que les pourcentages vont augmenter » précise Nicole Nachon. Une prévision qui semble se confirmer puisque depuis quelques jours l’image de Poutou s’améliore au point qu’il devienne, par sa simplicité et sa parole d’ouvrier, le « chouchou » des journalistes, comme le fut Besançenot.
Dans le prolongement des présidentielles, le NPA présente des candidates et des candidats dans trois circonscriptions sur 6. Les raisons invoquées pour justifier l’absence de candidats sur les autres circonscriptions sont d’ordre financières (une campagne coûte cher avec le risque de ne pas atteindre les 5%), et une faiblesse de la présence militante sur ces territoires.
La préoccupation de Philippe Métral Boffod, candidat sur la 2ème circonscription, est de constater la dégradation du service public des transports qui impose le tout routier. « Le projet du transport par fil entre La Balme et Annecy n’est pas pris en compte sérieusement par les élus ». Pour le candidat, les entreprises doivent contribuer sur leur masse salariale à l’amélioration du transport de leurs salariés.
Pour les militants du NPA, la bataille des présidentielles et des législatives se situe dans les luttes, aussi bien pour obtenir un SMIC à 1700 € nets que des logements sociaux pour tous les demandeurs en Haute-Savoie.
Des luttes qui rejoignent celles des élections.