le Festival international du film d’animation confronté à un choix éthique

Le génocide du peuple palestinien a mis au ban de l’histoire l’État d’Israël.

Nos valeurs humanitaires et de solidarité, envers tout être humain, est bafoué par cet État voyou. Des valeurs portées au summum de la pensée humaine par l’expression culturelle et artistique.

C’est pour ces raisons, qu’un certain nombre d’élus, de cinéastes et de responsables d’associations, ont signé une tribune ”Pas de festival du cinéma à Annecy pour un État génocidaire”.
Dans cette tribune, les signataires affirment que ” Suspendre la participation des organisations cinématographiques israéliennes renforcerait les actions diplomatiques, honorerait l’éthique de cet événement et de ses financeurs publics et rendrait hommage aux artistes qui, partout dans le monde, veulent que leur art soit au service de la paix.
Ils demandent que ”la compétition et le marché international du film d’animation ne soient plus ouverts en 2026 à des institutions cinématographiques et entreprises israéliennes”.


Les dirigeants du CITIA et la mairie d’Annecy mal à l’aise.

Une rencontre a eu lieu entre la direction du festival et des signataires du texte. Ces derniers demandent la non participation au festival et à son marché du MIFA à toutes institutions cinématographiques et entreprises israéliennes.

Dans cette affaire, le maire, François Astorg, a refusé de signer cette tribune considérant que le contexte très tendu aujourd’hui risque d’exacerber les oppositions.

Un avis que les élus du collectif Oui Annecy, dissidents de l’exécutif municipal, ne partagent pas. On trouve Guillaume TATU, Karine BUI-XUAN PICCHEDDA, Marion LAFARIE, maires-adjoint et Fabienne GREBERT, conseillère régionale, Benjamin JOYEUX, conseiller régional, le cinéaste Gilles Perret, Roland Fichet président de l’AFPS, Josette Tardivel de la LDH, et Pierre Maison de la confédération paysanne.

Bénédicte Serrate, vive-présidente chargée du social, proche de François Astorg, a pris ses distances en signant la tribune. Un courage qu’elle justifie en ne voulant pas renier ses convictions. Une position qui lui a valu le réprobation du cabinet du maire : ”Quand on est élu, on perd sa liberté de parole militante”.

 

Le prochain conseil municipal de ce lundi 17 novembre risque d’être tendu

Cette question va sûrement traverser le débat du conseil municipal. On peut s’attendre à une joute oratoire entre les défenseurs du peuple palestinien contre l’agression du gouvernement israélien et les partisans de l’État d’Israël mettant en avant l’antisémitisme.

Auteur: gfumex

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