La pression internationale devient de plus en plus forte contre la politique d’apartheid du gouvernement israélien. La France devra choisir son camp.

Cinq mois après les mas­sacres de Gaza, alors que la pour­suite de la colo­ni­sation, les décla­ra­tions guer­rières et l’intensification de la répression meur­trière contre les Pales­ti­niens semblent leur seul horizon, les diri­geants israé­liens viennent d’essuyer des camouflets diplomatiques qui traduit leur isolement.

Le 17 décembre, les 126 Etats présents à la 4ème convention de Genève, dont la Palestine, ont rappelé que l’obligation de res­pecter le droit inter­na­tional huma­ni­taire (qui entre autres choses interdit tout transfert de popu­lation et donc l’implantation de colonies) s’imposait à tous, y compris à Israël. Ce dernier, comme les Etats-​​Unis, boy­cottait la séance…

Le même jour a vu l’adoption par le Par­lement européen d’une réso­lution en faveur de la recon­nais­sance de l’Etat de Palestine. Si les règles de fonctionnement du Par­lement et les contraintes du consensus ont abouti à un texte rela­ti­vement édulcoré, les ten­ta­tives de s’y opposer ont bel et bien échoué.

Au Conseil de sécurité, la Jor­danie a pré­senté au nom des pays arabes la réso­lution attendue appelant à « un retrait complet et par étapes des forces de sécurité israé­liennes, qui mettra fin à l’occupation com­mencée en 1967 (…) dans un laps de temps rai­son­nable, qui ne devra pas dépasser la fin de l’année 2017 ».

La France face à ses responsabilités

La France ne peut sans renier les prin­cipes dont elle se réclame s’opposer à cette réso­lution, ni la vider de son contenu dans le seul but d’éviter aux Etats-​​Unis l’infamie d’un nouveau veto.

Auteur: j.c

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