La police de sécurité du quotidien « replacer le service du citoyen au cœur du métier de gendarme et de policier »
Surtout ne plus parler de « police de proximité ».
Le président Macron et le ministre Collomb ont inventé la PSQ, autrement dit « Police de Sécurité du quotidien ».
Fini les agents de police « copains » qui vont jouer au foot avec les gamins des quartiers « sensibles ». Les policiers et les gendarmes vont retrouver leur véritable fonction : assurer la sécurité des personnes en s’attaquant aux délinquants.
Le Président Macron l’a bien précisé : La « police de sécurité du quotidien » vise à replacer le service du citoyen au cœur du métier de gendarme et de policier », notamment pour « lutter contre les délits, les nuisances, les incivilités ressenties au quotidien ». L’objectif est de « lutter contre tout ce qui fait naître (…) les sentiments d’insécurité » et « qui donne l’image de l’impuissance publique ».
70 057 policiers et gendarmes concertés .
La mise en place de ce nouveau dispositif s’est nourrie du résultat de l’enquête menées auprès des forces de l’ordre et des réunions organisées dans toute la France par les Préfets en intégrant les organisations syndicales de police.
Ce qui va changer en Haute-Savoie
L’objectif est de remettre les policiers et les gendarmes sur le terrain au contact avec la population.
En zone gendarmerie, cinq groupes de contact composés de gendarmes dispensés de l’accueil du public et de la gestion des procédures seront présents sur le terrain avec des patrouilles pédestres, cyclistes ou motorisées au contact de la population fréquentant les établissements scolaires, les entreprises, les sites touristiques, les gares routières et ferroviaires. Les élus et les collectivités ne seront pas oubliés avec une présence des gendarmes dans les aires de passage des gens du voyage, et des quartiers dits « sensibles ». Bien sûr les commerçants seront concernés en priorité avec une surveillance accrue dans les marchés et les centres commerciaux.
En zone police, les patrouilles en VTT ou pédestres seront privilégiées pour être visible dans les quartiers « sensibles » et les zones touristiques.
Des points particulièrement « chauds » seront visés avec une présence accrue de policiers nationaux et municipaux.
La population bénéficiera d’une meilleure qualité d’accueil avec un dépôt de plainte ou de main courante limité à 20 minutes. Les victimes de vols par effraction dans leurs habitation principale seront accompagnées et mieux informées.
Quatre comités de suivi mis en place dans les quartiers Teppes-Novel à Annecy, à Chorus sur Cran-Gevrier, au Perrier et au centre ville à Annemasse.
Ces comités composés de 10 membres au maximum réuniront des habitants, des commerçants, des représentants du bailleur social et du transport public et des policiers municipaux. Tous les mois, ces comités feront le point et transmettrons des renseignements à la police nationale pour qu’elle puisse mener son travail de répression.
