La montée du national-socialisme en France, impulsée par le Front national, n’est pas une fatalité.

Que l’on ne s’y trompe pas, l’Histoire bégaye encore et toujours ! Surtout pour renouveler les pires des scénarii.

La poussée du Front National, récupérateur électoral du rejet contre la politique d’austérité du gouvernement socialiste, est de la même veine que la poussée du « national-socialisme » allemand qui a mis Hitler au pouvoir par l’entremise du grand patronat allemand, avec le soutien actif de la droite allemande et la complicité penaude d’une gauche exsangue et pleutre.

Il est vrai que la prudence s’impose pour imaginer un  simple « copié-collé » entre l’Allemagne des années 30 et la France des années 2010, même si les parallèles politiques et sociaux sont bien réels.

Pour autant, le Parti socialiste, à vouloir masquer son impopularité auprès des couches populaires – qu’elle a trahi – en essayant d’affaiblir la droite par la présence du Front National, poursuit le jeu dangereux initié par le machiavélique Mitterrand.

N’oublions pas que Mitterrand avait déclaré qu’il voulait réduite le score du PCF à moins de 5%. Aujourd’hui, le but est atteint, et même au-delà. Le drame est que les liens avec les couches populaires ont disparu et ce ne sont pas les militants du PS, issus de la petite bourgeoisie de la classe moyenne, qui ont pu compenser ce vide. Un vide dans lequel le Front National s’est engouffré en utilisant les porte-voix électoraux pour répandre les arguments populistes « de gauche » qui ont pu trouver au sein des quartiers populaires un écho favorable

Les conditions dramatiques de la crise sociale actuelle – à laquelle le gouvernement socialiste, non seulement n’apporte pas de réponses, mais, au contraire, par ses décisions, aggrave la situation –  alimentent le terreau dans lequel prend racine les tentacules puantes de l’extrême droite.

 

Le Front National,  parti d’extrême droite,  est devenu un parti de pouvoir, au même titre que  les autres partis traditionnels, de gauche ou de droite

On se souvient qu’à l’époque de la montée du Front National sous la férule de Jean-marie Le Pen, beaucoup de voix à gauche certifiaient, la main sur le cœur, que les français n’accepteraient jamais qu’un tel parti accède aux responsabilités politiques dans notre pays.

 

Aujourd’hui, nous y sommes !

Aujourd’hui encore, nous entendons les mêmes arguments : le peuple français, est trop amoureux de la liberté, trop jaloux de son indépendance, pour accepter de mettre au pouvoir un parti d’obédience fasciste.

N’oublions pas que dans les années 40, il y eu suffisamment de français pour dénoncer aux SS les juifs, les homosexuels, les tziganes, même si d’autres français les protégeaient au péril de leur vie.

Suffisamment de « français » pour même devancer les demandes nazies en manifestant un zèle qui surprenait les allemands. Hommes, femmes, enfants étaient traqués par les milices françaises pour les envoyer dans les camps d’extermination, pendant que d’autres français les cachaient dans leur cave ou leur grenier.

Suffisamment de français pour plébisciter Pétain, homme politique d’extrême droite, en faisant allégeance à l’occupant, bien qu’une poignée de citoyens entrait en résistance  !

 

La situation n’est pas désespérée, à condition qu’une autre politique économique et sociale voit le jour.

Mais qui pourra la mettre en œuvre ?

Ce sera l’ensemble des militants politiques, syndicaux, de la société civile, qui devront bousculer les appareils partisans, les écuries politiques, de gauche comme de droite, et activer ainsi un grand mouvement social mené par une majorité de citoyens.

Seul un nouveau Front Populaire de « 17 » sera capable de nous sortir de cette ornière fatale.

Sinon, ce sera le chaos !

 

 

 

 

 

Auteur: gfumex

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