La flamme olympique de Pierre de Coubertin, ami d’Hitler, traverse la France

Rattrapée par celle du Front National, la flamme des jeux olympiques nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire quand Pierre de Coubertin participa activement à l’organisation des jeux de Berlin en 1936 inauguré par Hitler.

Selon des historiens reconnus, il en fit le discours de clôture en prononçant ces mots : « Que le peuple allemand et son chef soient remerciés pour ce qu’ils viennent d’accomplir… »11. Coubertin admirait « intensément »12 Hitler. À la question qu’on lui posait de ce soutien, il répondait : « Comment voudriez-vous que je répudie la célébration de la XIe Olympiade ? Puisque aussi bien cette glorification du régime nazi a été le choc émotionnel qui a permis le développement qu’ils ont connu ».

Selon Coubertin, Hitler a ainsi beaucoup fait pour le retentissement des Jeux olympiques en inaugurant les jeux de1936 à Berlin.

Toutefois, selon le journaliste Aymeric Mantoux, Pierre de Coubertin aurait été opposé à la philosophie aryenne d’Hitler

Nommé responsable des relations extérieures du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 (COJO), Aymeric Mantoux soutient que :  « Bien qu’il ait (Pierre de Coubertin), défendu les hôtes allemands contre les menaces de boycott et qu’il ait exprimé des mots de gratitude après les Jeux, Pierre de Coubertin a toujours inclus des messages clairs qui étaient contraires à la philosophie aryenne d’Hitler.(…) Pierre de Coubertin a présenté une éthique de l’inclusion qui dénonçait clairement les idées d’exclusion du national-socialisme et de ses partisans qui organisaient alors les Jeux. »

Des sportifs otages du CIO

Cette flamme olympique brandie par la CIO vient salir la belle aventure du sport où de nombreux athlètes se réalisent grâce à une pratique culturelle sportive, le goût de l’effort porté par des liens de fraternité et de solidarité.

Alors que ces sportifs sont devenus les otages des dirigeants du CIO, achetés par les sponsors mondiaux qui imposent une société consumériste, tous ces jeunes ont la passion du sport chevillée au corps.

D’ailleurs, des jeux olympiques alternatifs, comme les Jeux féminins, les Olympiades ouvrières et les Spartakiades avaient eu comme ambition de promouvoir un autre esprit des jeux olympiques.

Les dirigeants du CIO non élus imposent leurs décisions aux États.

Toutes ces valeurs de fraternité et de solidarité sont foulées au pied par les dirigeants du CIO, imposant le culte de l’élite qui maintient un grand nombre de citoyens dans une dépendance bêlante, manipulés par les médias dominants,

Selon l’historien du sport Patrick Clastres « la composition du Comité international olympique est loin de refléter les peuples et les groupes sociaux qui pratiquent le sport ». Le CIO a longtemps fonctionné comme un cénacle de gentlemen effrayés par les revendications sociales et démocratiques. Cette singularité remonte aux choix effectués par Pierre de Coubertin parmi des diplomates et des nobles de cours. A ceux qui veulent lui imposer le principe électif, il répond, en 1908, que la cooptation à vie est « le meilleur moyen de sauvegarder la liberté et de servir la démocratie en garantissant la continuité d’un effort indépendant et stable ».

 

 

 

Auteur: gfumex

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