Jean-Pierre Crouzat de la FNE satisfait du décret préfectoral imposant un abattage discriminé des bouquetins du Bargy

Suite au communiqué de presse et à la parution du décret du 12 mai 2021 de la Préfecture de Haute-Savoie règlementant l’abattage des seuls bouquetins du Bargis testés positifs, Jean-Pierre Crouzat, vice-président de la FNE se félicite de cet arrêté qui répond à la demande de l’organisation environnementale exprimée depuis de nombreuses années : « Le Préfet a été contraint par la justice de prendre cet arrêté suite au recours en référé obtenu par l’association « Animal Cross » contre l’ancien arrêté préfectoral qui autorisait l’abattage non discriminé. »  

« Animal Cross » a défendu avec succès ce recours devant le tribunal administratif de Grenoble l’été dernier. Aussi, le préfet de Haute-Savoie est actuellement dans l’impossibilité de recourir à des tirs d’abattage indiscriminés des bouquetins du Bargy. Seules les captures par télé-anesthésie sont autorisées. Les animaux capturés, séropositifs à la brucellose après un test in situ, pourront être euthanasiés.
Le jugement du tribunal sur le fond interviendra à une date encore indéterminée.

« C’est la première fois depuis 10 ans que nous obtenons enfin cette sage disposition, même si elle a été obtenue par une décision de justice. » se félicite Jean-Pierre Crouzat.

 

Toutefois, la FNE exprime deux réserves

La première est que, par cet arrêté, tout bouquetin identifié positif sera euthanasié, alors que des bouquetins guéris pourront être testés positifs, car conservant des traces immunitaires. Ils seront ainsi euthanasiés comme les bouquetins infectés, alors qu’ils sont sains. Les tests réalisés sur le terrain ne permettent pas de différencier les bêtes guéries et infectées. Seuls les tests en laboratoire sont efficients mais trop chers et compliqués pour être mis en œuvre.

 

Des éleveurs trrespectueux

La deuxième réserve, est que, selon Jean-Pierre Crouzat, certains éleveurs ne respectent pas les conditions de parcage de qualité imposées par les pouvoirs publics dans l’arrêté préfectoral de 2020. Cela concerne les éleveurs présents sur le Jalouvre, ou ceux venant du sud en alpage au col de la Colombière.

« D’une façon irresponsable, ils  prennent le risque de mettre en contact leurs bêtes avec des bouquetins du Bargy infestés, et ainsi développer la maladie », se désole Jean-Pierre Crouzat.

Les services de la Préfecture sont sensés intervenir pour que la loi soit respectée.

 

 

Auteur: gfumex

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2 commentaires

  1. Et si on abattait les personnes testées positives covd19 ?

    Répondre
    • Mieux et si on abattait tous les malades, les difformes, les miséreux inutiles, les parasites, les fous, les gêneurs, … ?
      Tous coûtent un pognon de dingue.

      N’est-ce pas précisément le programme caché des ultra-riches ?
      C’est encore indicible mais c’est pourtant la logique du programme du Grand Reset et autres B Gates.
      Gouvernement mondial, esclavage, destruction des parasites.

      Tout à fait ce que la petite moustache écrivait en 1925 …

      La catastrophe capitaliste est vraiment la plaie de l’humanité qui se laisse dominer par les ultra-riches, par cette capacité à croire au Spectacle des escrocs.

      Répondre

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