Hollande, le plus dur commence !
Voilà c’est fait.
L’interminable suspense qui tenait la France dans une angoisse existentielle est terminé.
Hollande se retrouve sur le piédestal de la République.
Mais, pour qu’il ne s’en trouve pas trop vite descendu, il lui faudra le soutien critique des électeurs de la gauche radicale pour qu’il puisse mettre en place la nécessaire politique, seule capable de ne pas décevoir l’attente de tout un peuple.
L’équation est simple : si Hollande échoue, Le Pen gagne.
Si dans les semaines et les mois qui suivront l’élection du nouveau parlement et la nomination du nouvel exécutif, des mesures fortes et lisibles ne sont pas prises – telles la revalorisation des salaires, la création de milliers d’emplois, le retour à la retraite à 60 ans, la réhabilitation des services publics – on peut s’attendre que la déception soit à la hauteur de l’énorme espérance mise dans la gauche par un peuple abîmé par cinq années de politique sarkoziste.
Aussi, tapi dans l’ombre, la parti fasciste Lepéniste sera prêt à prendre le pouvoir avec le faux nez d’une droite respectable, que nombre militants UMP auront rejoint.
Ainsi, comme l’Histoire nous l’a montré, le PS, vecteur de victoire, risque de devenir celui de la défaite.