Est-ce que la censure du premier ministre Barnier a donné un coup de fouet au mouvement syndical, majoritairement ancré à gauche, profondément attaché aux services publics ? Probablement, car la forte mobilisation dans les rues d’Annecy confirme que l’ensemble des français reste attaché aux services publics. Des services régulièrement attaqués et détériorés par les partis de droite et d’extrême droite avec l’appui inconditionnel du monde patronal.
Le Président Macron aurait pour une fois l’intelligence et l’opportunité de prendre les bonnes décisions en nommant un premier ministre qui pourra s’entourer d’un gouvernement majoritairement de gauche, répondant ainsi aux souhaits des électeurs des dernières élections législatives.
Toutefois, pour l’instant, quel que soit le déroulé politique, la parole est à la base, représentée par l’ensemble des salariés, qu’ils viennent du public ou du privé. C’est à eux à donner l’orientation sociale d’un choix de société anticapitaliste et écologiste.
C’est le message que les manifestants, consciemment ou non, ont délivré en affirmant une large diversité syndicale, de la CFDT à la CGT, en passant par FO, la FSU, Solidaires, l’Unsa.
Quelques drapeaux du SNALC (Syndicat national des lycées et collèges). Un syndicat plutôt proche d’une droite modérée.
Au détour d’une rue, soudain, des chants joyeux ont apporté une touche de jeunesse avec un groupe d’une cinquantaine de lycéens, ce qui toujours apprécié par les manifestants plus âgés.
Une manifestation qui s’est déroulée, tel un grand ruban, dans les rues annéciennes :