En Grèce, une propagande à grande échelle pour le « OUI » par les chaînes et les entreprises de communication privées est démasquée. Plaintes vont être déposées. Les institutions européennes éclaboussées.

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Le 3 juillet, dans un article paru dans « Télérama.fr » on pouvait lire : « Depuis le 26 juin et l’annonce, par le premier ministre Alexis Tsipras, de la tenue d’un référendum sur un nouveau plan d’austérité, c’est peu dire que, sur Skaï comme chez ses concurrentes Antenna, Mega et les autres, le non et ses défenseurs n’ont pas droit de cité. « A grands coups d’émissions spéciales et de débats totalement orientés, c’est une propagande pro-oui que les six chaînes privées du pays déploient à longueur de journée », explique Marianna Karakoulaki, journaliste indépendante. »

Une situation confirmée par Yannis Youlountas, auteur du film « Ne vivons plus comme des esclaves »



De source officielle, des plaintes vont sans doute être déposées avec des sanctions à la clef contre de nombreuses structures privées qui ont poussé la propagande à son paroxysme en abusant de la corruption et du mensonge, en violant les lois et règlements en vigueur.

C’est d’ores-et-déjà certain pour la plupart des chaînes de télévision (1) qui n’ont pas du tout respecté l’égalité de temps d’antenne entre le NON et le OUI (rapport de 1 à 5, voire plus !). Les sanctions pourraient toucher jusqu’à la licence et le droit d’émettre temporairement.

C’est probable pour Youtube qui a diffusé massivement de la publicité pour le OUI durant le jour de l’élection, avant les vidéos en Grèce.

C’est possible pour le réseau de téléphonie mobile WIND qui a pratiqué ouvertement la corruption de vote en offrant des avantages à tous ses utilisateurs lui envoyant OUI par SMS.

Un soutien sera apporté aux salariés violemment menacés par leurs employeurs et contraints d’aller aux rassemblements du OUI. Certains ont été licenciés et s’apprêtent à contre-attaquer.

Le cas du chef d’état-major des armées sera examiné, car il a brisé son devoir de réserve et de neutralité en appelant publiquement à voter OUI.

Une enquête est quasi-certaine pour les instituts de sondages qui ont presque tous énormément triché. Ils ont annoncé une nette victoire du OUI en fin de semaine, puis une possible victoire du OUI à l’annonce des premières estimations (pour freiner l’élan des rassemblements spontanés et affaiblir l’impact de l’information dans le monde) avec des fourchettes presque toutes entre 47% et 51% pour le OUI. Au final, la réalité est de 61% pour le NON.

Il s’agit, par conséquent d’un immense manipulation organisée massivement durant la semaine et jusqu’à dimanche soir sur laquelle toute la lumière devra être faite.

Dans les prochains jours, ce scandale éclatera très probablement en Grèce, et pourrait éclabousser les autorités européennes.

Les masquent tombent. Le vent se lève.

Salut fraternel à vous tou-te-s de la part de la foule athénienne !

 

(1)  Tous les propriétaires des chaînes privées en Grèce sont des hommes d’affaires qui possèdent des entreprises dans tous les secteurs, du bâtiment aux mines d’or, en passant par des compagnies maritimes. Tous ont des intérêts à sauvegarder et ont beaucoup à perdre en cas de sortie de la zone euro.» Mention spéciale à la chaîne Skaï qui a réussi l’exploit ne pas dédier une seule seconde au non, et appelle ouvertement à voter pour le oui sur son compte Twitter, à grands renfort de spots vidéos catastrophistes.

Auteur: j.c

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