Décidément, l’ancien maire Rigaut devient le champion des projets babyloniens avortés. Après le fiasco des jeux olympiques d’été, l’abandon du centre de congrès inutile dénoncé par Bernard Bosson, François Astorg fait boire la tasse à Jean-Luc Rigaut avec son projet de reconstruction d’une piscine à l’emplacement de celle des marquisats. « Un projet d’un autre temps, anti-écologique, démesuré et dispendieux » selon la majorité municipale.
Lors d’une conférence de presse, c’est un véritable camouflet que François Astorg décoche à l’ancien maire, lui donnant une leçon de gestion municipale en abandonnant un projet aussi couteux pour la ville. Considérant que « les 3 offres recevables juridiquement ont largement dépassé l’enveloppe prévisionnelle (jusqu’à plus de 8 millions d’euros de dépassement) pour répondre aux besoins techniques imposés par la particularité du sol », la Ville a conclu à l’irrecevabilité de l’ensemble des propositions pour des raisons techniques, juridiques et financières.
Un autre projet, sur un autre emplacement ?
C’est un projet beaucoup plus respectueux de l’environnement, répondant au souci environnemental d’économie énergétique, que François Astorg aspire de ses vœux. Il n’écarte pas la possibilité de trouver un autre lieu pour construire cette piscine plébiscitée par la population, au grand dam de la maire-adjoint des sports qui exige sa réalisation sur le même lieu.
Bien sûr, cet abandon suscite un lever de bouclier dans l’opposition, relayé par la presse locale. Les plus virulents sont les membres du groupe « les annéciens » de Duperthuy, qui dénoncent une gestion déplorable du dossier dont les annéciens feront les frais. Ils considèrent que c’est « par pure idéologie » que la majorité municipale abandonne ce projet réduisant cette décision à un règlement de compte politicien dont les annéciens feront les frais.
Oui Annecy applaudit la décision du maire
Le groupe dissident de la majorité municipale, créé pour dénoncer le projet de la piscine des Marquisats, se félicite de son abandon et revendique, par la voix de Guillaume Tatu, maire adjoint, lors du débat organisé sur les européennes, le fruit de leur combat politique :
