ÉDITO : Le 1er mai syndical plombé par ses ruptures !

Le divorce entre les deux familles syndicales françaises sort renforcé avec ce premier mai 2013, l’accord national interprofessionnel (ANI) attestant cette déchirure.

Le paradoxe est de voir localement des syndicats CGT signer des accords de compétitivité et des syndicats CFDT les refuser.

Alors que sur le plan national, la CGT et FO d’un côté, la CFDT, CGC, CFTC de l’autre, veulent symboliser le grand rassemblement unitaire de tous les travailleurs, 30 kilomètres sépareront la CGT de la CFDT ce premier mai en Haute-Savoie.

La CGT et FO défileront à Annecy, la CFDT à Annemasse.

Beau symbole d’unité syndicale pour un premier mai de tous les travailleurs !

Mais entre-nous, qu’est-ce qui différencie un salarié CGT d’un salarié CFDT de la même entreprise confronté à un plan de licenciement décrété par une société pour garantir les dividendes de ses actionnaires ?

Bien sûr, chaque syndicat expliquera que chacun détient la meilleure solution pour les défendre.

Le risque, est que par ces manifestations « désunitaires », les syndicats renforcent le désenchantement général des citoyens qui ne font plus confiance à leurs instances représentatives, qu’elles soient syndicales ou politiques.

C’est peut-être au citoyens, aux salariés eux-mêmes, à se « remonter les manches » pour s’auto-organiser.

C’est ce qui se passe au sein des luttes collectives, et là, comme par enchantement la CGT et la CFDT deviennent unitaires.

Comprenne qui pourra !

Auteur: gfumex

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