Devant la réalité des faits, nous pourrions imaginer être en présence de milices aux ordres d’un gouvernement d’extrême droite alors que nous sommes sensés être en démocratie. Cela est d’autant plus préoccupant, que selon une enquête statistique, les policiers français votent massivement pour Marine Le Pen.
Contactée par Mediapart, la préfecture de police n’a pas souhaité répondre, se retranchant derrière le secret de l’enquête en cours. Selon Me Arié Alimi, « la préfecture a oralement éludé auprès des journalistes, et cela volontairement, l’interpellation violente, la clef d’étranglement et le placage ventral par trois policiers, pratiques qui ont probablement entraîné le décès d’un père de famille de cinq enfants. En délivrant de fausses informations illégalement, la préfecture viole le secret de l’instruction. C’est fréquent dans les violences policières et cela vise à manipuler l’opinion publique ». L’avocat annonce porter plainte également pour « violation du secret de l’enquête et diffusion de fausses informations ».
Une pratique d’immobilisation bannie dans la police belge, suisse, et de certaines villes comme New York.
Cette pratique d’immobilisation par plaquage ventral avait déjà été mise en question lors du décès d’Adama Traoré, mort par asphyxie, menotté au sol et étouffé sous le poids de trois gendarmes le 19 juillet 2016, à Beaumont-sur-Oise (Île-de-France).
En 2011, l’ONG Amnesty International alertait ainsi sur cette pratique : « Toute pression exercée dans le dos de la personne qui se trouve dans cette position (comme celle que peut exercer un agent de la force publique, notamment lorsqu’il essaie d’empêcher quelqu’un de bouger) accroît encore la difficulté à respirer. » La personne manquant alors d’oxygène, elle se débat, et « face à cette agitation, un agent de la force publique aura tendance à exercer une pression ou une compression supplémentaire afin de maîtriser la personne, compromettant davantage encore ses possibilités de respirer ».
Alors que les polices belge, suisse, et certaines villes comme New York, ont fait le choix de bannir cette pratique d’immobilisation de leur arsenal, la France l’a maintenue. L’avocat de la famille Arié Alimi rappelle que la pratique du plaquage ventral est très dangereuse et controversée.
Des armes dangereuses contre les manifestants toujours utilisées par les forces de l’ordre françaises.
Rappelons que de nombreux gilets jaunes ont eu des mains arrachés par l’usage de grenades GLI-F4 et subi la perte d’un œil par LBD40 « petit frère du flash-ball « . La France est le seul pays d’Europe à utiliser ces armes dans le cadre du maintien de l’ordre.
Même si le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, clamait qu’il avait interdit l’utilisation du LBD 40 lors des opérations de maintien de l’ordre dans la capitale et la petite couronne.a recrudescence des blessures liées à ces armes n’a pas empêché le ministère de l’Intérieur de lancer, le 23 décembre 2018 et comme le révélait Libération, un appel d’offres pour acquérir 1 280 nouveaux LBD.
8 janvier 2020
On a du mal à imaginer que des « gardiens de la Paix » puissent se comporter ainsi dans notre pays eten public !
Et pire, de voir la préfecture MENTIR pour couvrir ces comportements. Non pas un mais DEUX mensonges. Que la préfecture puisse se permettre de mentir à son souverain est proprement inadmissible et doit être sanctionner très sérieusement (pour les policiers cela va sans dire).
Donc double viol de principes républicains, donc des textes structurants la vie sociale par des personnes dépendant directement du gouvernement.
Je n’ose plus qualifier mes dirigeants, ils sont devenus des ennemis de la France, des français, du régime républicain démocratique et par là me, nous mettent en danger !
Le régime continue de confirmer sa transformation vers …