Créer la coopération franco genevoise sur le terrain

La gouvernance entre le bassin Genève-Annemasse, les élus, Christian Dupessey, et Nicolas Walder, la connaissent bien.

C’est dans un esprit de fidèle camaraderie que le maire d’Annemasse a invité sur ses terres le candidat vert au Conseil d’État de Genève pour appuyer sa candidature. Christian Dupessey, a tout intérêt à ce que Nicolas Walder soit élu en remplacement d’Antonio Hodgers, conseiller vert démissionnaire, avec qui il a entretenu des contacts fructueux dans l’intérêt des deux populations françaises et suisses.

Pour le maire d’Annemasse, l’enjeu est enraciné dans la vie quotidienne des gens en matière d’éducation, de santé, de mobilité douce, de logement, de cohésion sociale.

Son souci est que le GLCT (groupement local de coopération transfrontalière) passe à une étape supèrieure. Qu’il devienne un lieu permanent d’échange entre Genève et la France, un lieu de démocratie qui permettra d’harmoniser les politiques transfrontalières.

Tout rapproche ces deux élus.

La gouvernance a été leur axe principal de coopération au quotidien pour répondre concrètement aux questions de vie commune dans le bassin français-genevois.

La question du logement, aussi bien en Suisse qu’en France frontalière, est cruciale. Ils ont pu travailler ensemble pour établir des projets communs.

 

 

Il en est de même sur la question de la mobilité. Les deux élus se sont réjouis de la création du Léman express. Par contre, si le maire d’Annemasse soutient le projet de l’A412, l’élu suisse est totalement opposé à la création de nouvelles autoroutes, et prône le développement des transports en commun. Christian Dupessey lui envoie gentiment dans le gencives que dernièrement la suisse passe à 2 fois 3 voies entre Nyons et Genève.

 

Une question sensible inquiéter Nicolas Walder. Le développement du racisme dans son pays vis-à-vis des étrangers, en particulier des travailleurs frontaliers français.

 

Ce qui réjouit Christian Dupessey est le gigantesque projet du collisionneur du CERN :” Je préfère le voir réalisé chez nous plutôt qu’en Chine”. Toutefois, il reconnaît qu’il existe des interrogations concernant les conséquences sur l’environnement mais espère que celles-ci soient balayées pour laisser la place à ce ”magnifique” projet.

En matière d’emploi, Nicolas Walder, reconnaît que son pays ”pompe” les ressources d’emploi de la France, en particulier les infirmières. La solution pour lui, est de développer les centres de formation de santé en partenariat avec la France.

 

Enfin, l’isolement voulu de son pays est un obstacle à une coopération européenne. Nicolas Walder est favorable à l’adhésion de la Suisse à l’Union Européenne :

Auteur: gfumex

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