Combattre la misère en permettant l’accès à un vrai emploi. Pour ATD Quart Monde, personne n’est « inemployable ».
Chômage de longue durée et misère, est-ce une fatalité?
En ce Mardi 17 Octobre, journée mondiale du refus de la misère, ATD Quart-Monde tenait un stand au Centre Bonlieu afin d’interpeller le public à prendre conscience de l’ampleur du problème, y compris sur notre territoire que l’on dit « riche ».
Mais riche de qui et de quoi? Peu de monde en cette journée ensoleillée à la rencontre de ceux et celles qui sont sensibles à ces questions, à part quelques personnes du monde associatif et qui souvent viennent en aide localement aux plus démunis (cf Un toit pour tous ou Collectif Urgence Roms LDH…et bien d’autres mais non disponibles ce jour-là). Il faut reconnaître qu’ici les préjugés sont tenaces surtout à l’égard des chômeurs de longue durée et ou qui parfois sont en situation de handicap. On remarque que les pauvres se cachent, deviennent invisibles et beaucoup ne viennent pas vers les associations. De plus les services sociaux sont débordés et sans réels moyens. Il s’agit bien d’un problème politique où il nous faut ouvrir les yeux sur les causes réelles de la crise. Ce n’est pas une question de charité!
Alors que faire et que dire face aux fatalités que l’on installe dans la tête des gens ?
Comme le souligne ATD Quart-Monde, personne n’est inemployable. Toutes celles et ceux qui sont durablement privés d’emploi ont des savoirs et des compétences.
Ce n’est pas le travail qui manque, c’est l’emploi, puisque de nombreux besoins de la société ne sont pas satisfaits
Ce n’est pas l’argent qui manque, puisque chaque année le chômage de longue durée entraîne de nombreuses dépenses et manques à gagner que la collectivité prend à sa charge. Nous avons besoin d’emplois utiles sur de nombreux domaines.
Nous devons convaincre l’opinion publique que l’emploi doit être conçu comme un droit intimement lié au contrat social. C’est pourquoi un grand nombre de mouvements s’engagent pour une économie plus soucieuse de l’Homme au sein d’un comité de vigilance citoyen de l’expérimentation. Il y a urgence à servir l’intérêt général pour répondre aux besoins locaux et soutenir les initiatives solidaires.
