Colombie, un peuple soumis à la religion catholique
En Colombie, pas une seconde ne se passe sans qu’elle soit mâtinée de religion.
Une maman apprend à son petit garçon, assis sur un vélo devant l’église de « El Carmen de Viboral », le signe de la croix « frontibus, nasibus, mentibus » !
Les signes ostentatoires s’enchaînent dès que la population, enfants, jeunes, vieux, femmes, hommes de toute condition passent devant l’église, en fussent-ils éloignés.
Une autre maman, tenant ses deux petits aux habits parés de couleurs vives, entre dans l’église pour une prière avant de se rendre à l’école.
Cette femme, au fond de l’église reste très attachée à son chien, vêtu d’un petit manteau seyant.
Mais cette présence publique de la religion ne s’arrête pas aux portes des maisons ou des boutiques.
Dans chaque maison, des gravures bon marché aux couleurs « pétantes » tapissent les murs si ce n’est la présence d’un autel improvisé où trônent bibles, images saintes et bibelots.
Dans chaque boutique, la gravure du Chist souffrant, au visage tuméfié et ensanglanté, se tient à proximité de l’étal du boucher, où trônent viandes sanguinolentes.
Cependant, le région d’Antiochia est réputée pour être la plus « pratiquante ». Une addiction qui semble répondre plus à un respect d’une norme sociale qu’à un véritable engagement chrétien.
Le summum du spectacle religieux sera la prochaine arrivée du pape à Medellin le 7 septembre.
Toute la région d’Antiochia entrera en transe. Plus d’un million de « fidèles » venus de toute l’Amérique latine et même de plus loin, viendront s’entasser pour essayer d’entrevoir un bout de messe officiée par le chef de l’église catholique romaine.