Christine Lagarde ou le scandale du Fonds Monétaire International (FMI)

 

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Christine Lagarde, présidente du Fonds Monétaire International et ancienne ministre des finances de Nicolas Sarkozy n’avait pas jugé utile de se présenter devant le tribunal aujourd’hui pour y entendre la sentence à la suite de son procès devant la cour de justice de la république pour négligence « ayant permis un énorme détournement de fonds publics ».

Elle avait raison. Sa situation à la tête d’une des trois institutions financières qui régissent l’économie mondiale la dispensait effectivement de se comporter comme n’importe quel autre citoyen.

Les 405 millions d’euros accordés à Bernard Tapie par arbitrage privé  et sans le moindre recours à des institutions compétentes ont été extorqués aux contribuables français. On n’ose imaginer la peine qu’encourrait, pour un tel détournement, un citoyen ordinaire.

Christine Lagarde a bien été jugée coupable d’une faute passible de un an de prison et 15 000 e d’amende mais le tribunal, composé de trois magistrats de la Cour de Cassation et de six parlementaires, a décidé de la dispenser de toute peine et de lui préserver la virginité de son casier judiciaire.

Il est vrai que Mme Lagarde n’est pas n’importe qui. Déjà, en tant que ministre des finances du gouvernement Fillon, elle s’était fait remarquer par ses relations très intéressées avec le dictateur Ben Ali, dans ses palais tunisiens.

C’est elle, comme présidente du FMI qui impose les « ajustements structurels » aux pays trop pauvres afin de les rendre solvables pour les capitaux internationaux. Et, pour forcer la Grèce ou le Cameroun à payer leurs dettes, elle n’hésite pas à avoir recours à la mise sous tutelle, à l’austérité forcenée et aux privatisations des biens publics qui peuvent avoir quelque valeur.

L’arbitrage rendu par Christine Lagarde a été annulé par le tribunal civil en 2015 et fait l’objet d’une enquête pénale pour « détournement de fonds publics »  et « escroquerie ».

Le scandale serait qu’elle soit maintenue à la tète du FMI en février 2017.

De toute façon, nous savons clairement, aujourd’hui, qu’il existe des privilégiés manifestement inégaux en droit,  et nous savons clairement, aujourd’hui, qu’ils nous dirigent.

Auteur: librinfo74

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