Ce dimanche, les politiques, les chefs d’État, devraient défiler en fin de cortège, d’autres n’ont pas leur place à Paris.
Généralement, les initiateurs d’une manifestation défilent en tête.
Ce sont donc aux citoyens de suivre les familles des victimes des attentats perpétrés par les trois moudjahidines français se réclamant d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).
Les politiques, les chefs d’État devraient, par décence, défiler en queue de cortège. Certains n’ont pas leur place.
Est-ce possible de défiler derrière l’israélien Benyamin Nétanyahou, représentant d’un État terroriste responsable du massacre de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants à Gaza, derrière Naftali Bennett, ministre de l’économie israélien qui se vantait d’avoir tué « beaucoup d’Arabes » ?
Est-ce possible de défiler derrière le président ukrainien Petro Porochenko, le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu, le président de la République gabonaise Ali Bongo, le roi et la reine de Jordanie Abdallah II et Rania, qui ont tous instauré un régime de terreur à l’égard des journalistes et des médias d’opposition ?
Les citoyens doivent défiler devant les politiques s’ils veulent être fidèles à l’esprit « Charlie Hebdo ».