Publié par gfumex le 6 Août 2025 dans - | 2 commentaires

D’après la député Véronique Riotton, je suis une caricature de journaliste.
Venant d’elle, je le prends pour un compliment.

Je suis une caricature de journaliste car dans mon article ”La gendarmerie au galop”, j’ai, selon elle, méprisé les élus en se moquant d’eux.
Si vous relisez l’article, où j’informe sur la présence de gardes républicains à cheval venus renforcer la sécurité des citoyens dans les zones touristiques, j’ai donné un léger ton humoristique à la présence des élus présents dont la spécialité, quelle que soit leur tendance politique, est de se montrer dans tous les évènements médiatisés pour être sur la photo.

De tout temps, les élus ne sont pas avares des poignées de main, des échanges cordiaux. Un populisme de bon aloi.


Je vous donne ci-après les propos que j’ai tenu dans l’article titré ”La gendarmerie au galop” : ”Les cavaliers armés ont remarqué qu’ils bénéficient d’une image bienveillante auprès de la population, grâce à la présence équine, surtout chez les enfants. Une image qui n’aura pas échappé aux élus venus prendre la pose en caressant les têtes chevalines devant les médias complaisants. »

Rien de bien méchant
Pourtant Madame Riotton est montée sur ses grands chevaux (pas ceux de la garde républicaine !) pour m’adresser cette attaque déconsidérant mon travail de journaliste reconnu par ma carte de presse. Cette attitude agressive démesurée est l’apanage d’un esprit régnant à droite privilégiant la rétorsion et l’anathème.

Voter la loi Duplomb, c’est tuer les abeilles et mettre en danger la santé de la population, en particulier les enfants

Quant madame Riotton vote la loi Duplomb, c’est une faute politique grave. Plus de 2 millions de citoyens lui ont fait savoir, quand on a la bêtise et l’inintelligence de voter une telle loi qui tue les abeilles, qui peut avoir un impact sur le système nerveux du fœtus en développement, et qui développe les cancers. Ce n’est pas une ”caricature de journaliste” qui le dit, mais toutes les instances médicales au plus haut niveau et des associations de parents.

Bien sûr, les motivations de Madame Riotton sont tout à fait compréhensibles.  Elle vient au secours des agriculteurs qui subissent la concurrence de leurs homologues européens bénéficiant du pesticide « l’acétamipride » interdit en France.
Le problème, cela concerne les grandes exploitations de produits destinés à l’exportation, en particulier les betteraves à sucre, les noisettes. Cela favorise l’agriculture industrielle dont le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, est un des dignes représentants.  On connaît la proximité entre ce syndicat et les différents gouvernements, aussi bien de gauche que de droite.

La loi Duplomb favorise une agriculture industrielle favorable à l’agrandissement des exploitations ( usine des mille vaches), à la création exponentielles des « méga bassines » au détriment des petites exploitations favorables à une agriculture de proximité et à la création de circuits courts.

On ne nourrit pas la population avec des betteraves à sucre, des noisettes ni avec des produits alimentaires à base d’OGM ou de pesticides.

Madame Riotton n’est-elle pas une caricature de député ?

Rappelez-vous. Lors d’une séance parlementaire, elle était proche du député LFI Alexis Corbière en train d’intervenir comme parlementaire, se tenant debout à proximité lui adressant des propos hostiles :”Oui, @alexiscorbiere dit des « conneries ». Ce sont ses propos. Elle a dû reprendre sa place sur l’injonction du président de séance. Cette attitude arrogante a été décriée dans la presse.
Madame Riotton ne cesse de porter des attaques véhémentes contre la gauche radicale, mais reste très silencieuse pour critiquer les partis d’extrême droite.

La droite court derrière l’extrême droite

On en a l’exemple régulier par les mesures coercitives appliquées par le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau vis-à-vis des migrants. Ceci pour se rapprocher des positions de l’extrême droite qui fait de ce sujet le fondement de sa politique.


On retrouve chez le R.N les mêmes ressorts racistes qui ont justifié la politique génocidaire des nazis envers les juifs. Une politique conforme à celle mise en place par le régime d’extrême droite de Nétanhayou vis-à-vis des palestiniens.

librinfo, un média indépendant qui traite l’actualité locale en rappelant les faits

Pour revenir aux propos désolants de Madame Riotton me concernant, le plus grave est que cette attitude rejoint l’opprobre actuel sur les journalistes et les médias qui ne sont pas dans la ligne des médias dominants appartenant aux différents patrons de presse milliardaires d’extrême droite, dont Vincent Bolloré est le représentant emblématique.
Pour invalider les propos de Madame Riotton qui considère que je ne m’occupe pas des faits, il suffit de prendre les nombreux articles de librinfo qui, depuis 15 ans, ont traité des évènements locaux, qu’il s’agisse des atteintes à l’environnement , à la dégradation des services publics de santé, de la poste, aux migrants, mais aussi à la mise en valeur du formidable travail des militants associatifs qui garantissent, contre les vents et marrées nauséabonde d’une société fascisante, les valeurs de solidarité et de fraternité si chères à notre République.

L’attaque contre les journalistes rejoint celle menée contre les magistrats

On assiste à une dérive dangereuse où des élus, garant de notre constitution, mettent en cause des magistrats et des journalistes

C’est le cas de Rachida Dati qui jette l’opprobre sur les magistrats et met en question la liberté d’information des journalistes. Pour cela, selon le Nouvel Obs, elle se rapproche du « Trumpisme »

C’est le cas de Marine Le Pen, mise en examen pour « abus de confiance » et « complicité », des poursuites re-qualifiées plus tard en « détournement de fonds publics ». La dirigeante d’extrême droite dénonce un harcèlement de magistrats de gauche.

Sur un plan local, c’est Véronique Riotton qui ne supporte pas une critique teintée d’ironie sur des élus.