Avec une nouvelle bête cotaminée, la ferme de Cessens arrête le blocage. Les vaches des Bauges sont vaccinées

Mis à jour le 21 juillet à 10H00

Avec une nouvelle vache contaminée par la Dermatose nodulaire contagieuse, Pierre-jean Duchêne de Cessens jette l’éponge, mais s’oppose toujours à l’abattage total de son troupeau.

Aujourd’hui, les vaches laitières des Bauges ont été vaccinées, ce qui devrait éviter l’abattage total. Mais les éleveurs ne veulent jurer de rien quant aux intentions des préfectures. On sait que le vaccin est inefficace sur les vaches contaminées, accélérant la maladie et entrainant un abattage partiel, ce que les éleveurs ont toujours demandé.

Une campagne de vaccination sur un périmètre de 50 km.

Sur cette zone, les vaches laitières seront vaccinées en priorité. Pour cela, les services de l’État ont mobilisé tous les vétérinaires, même les retraités. Les génisses et les bêtes à viande le seront dans un deuxième temps. Pour les animaux dans les prés, des systèmes d’entonnoirs seront utilisés pour canaliser chaque bête.

Lors d’une réunion avec la Préfecture le samedi 19 juillet, la Confédération paysanne a indiqué ne pas être opposé à la vaccination mais aurait préféré une vaccination sur la base du volontariat des éleveurs.

La détresse des éleveurs dont les troupeaux ont été abattus par incompétence des services de l’État.

Les éleveurs et la confédération paysanne ont toujours demandé de ne pas pratiquer l’abattage total des troupeaux en mettant les vaches en quarantaine et d’euthanasier les bêtes malades, laissant la chance aux autres vaches saines de survivre.

Avec la vaccination, on devrait obtenir ce résultat

La bataille pour les indemnisations va commencer

Cela va concerner en priorité les éleveurs qui on subit un abattage total de leur troupeau. Non seulement, ils veulent obtenir l’indemnisation des bêtes euthanasiées, mais celle de la perte d’exploitation et du préjudice moral.

Toutefois, cela ne permettra pas un redémarrage de l’exploitation rapidement. Reconstituer un troupeau de vaches laitières de race abondance et Tarine n’est pas chose facile et demandera des années. Pendant ce temps, les éleveurs devront faire face aux frais de fonctionnement et des remboursements d’emprunts.

Cette bataille s’annonce difficile connaissant les difficultés antérieures pour obtenir les paiements de l’État.

Auteur: gfumex

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