Avec L’hermione, on nous prend bien pour des c…
Article modifié le 19 avril 2015
Alors qu’avec le TAFTA l’Union européenne négocie dans le plus grand secret un accord pour ouvrir grand notre marché aux États Unis et au Canada, et leur permettre de nous inonder de tous leurs produits, gorgés d’OGM, de poulets chlorés avec en prime la destruction de notre protection sociale, la mise en pièce de notre code du travail, la fin de nos services publics au profit du privé, on nous amuse avec l’Hermione.
Nous allons toute voile dehors nous envoler par la mer vers « les Amériques » avec ce navire repeint aux couleurs du libre échange – et, comme le marquis de Lafayette, déguisé en François Hollande, « unir nos destinées » et « voler au secours du peuple américain » pour mieux asservir le nôtre.
Au début de l’été, notre (petit) président viendra serrer la main d’Obama à l’arrivée du trois mats, comme preuve d’allégeance.
Notre (tout petit) président n’avait-il pas déclaré à Obama qu’il trouvait que la signature des accords transatlantiques prenait du retard et qu’il allait donner des consignes pour qu’elle puisse être apposée dans les meilleurs délais.
Peut-on imaginer que cette énorme tempête sociale qui plonge et qui plongera encore plus tous les peuples dans l’austérité ne provoque, non pas le naufrage de ce trois mats, fruit du travail de toute une équipe bénévole, mais celui du navire du libre échange, sur lequel dansent nos élites en toute impunité.
La mort du TAFTA vaut bien un naufrage… !